A travers les Ardennes belges

Deuxième volet de notre mini-campagne sur le thème "Mai 1940 sur le front Ouest".

Simultanément à l'attaque des Pays-Bas, une armée blindée et mécanisée allemande tente le passage en force à travers les Ardennes belges. Encouragés par les rapports victorieux émanant du Nord, les Panzer-Grenadiers se heurtent aux Chasseurs Ardennais. Ces derniers, en place depuis plusieurs semaines, ont eu le temps de fortifier la frontière. Champs de mines et bunkers protègent les ponts.

Prudemment, les premières troupes allemandes s'avancent, cherchant à engager le contact avec un adversaire qui reste caché, prêt à se dévoiler au dernier moment.


L'effort allemand se porte sur son aile droite. Une compagnie de Panzer-Grenadiers s'approche rapidement du pont, appuyée par une section du Génie, chargée plus particulièrement d'ouvrir un chemin aux blindés à travers les champs de mines.


L'accès au pont est dégagé de ses obstacles et, à l'abri des fumigènes, les sapeurs s'avancent, prêts à mettre en oeuvre leur lance-flammes.


Sur le flan gauche, une section d'infanterie de ligne belge se dévoile, essayant de stopper les automitrailleuses de reconnaissance.


Bien dissimulés par les fumigènes, les premiers soldats allemands franchissent le pont. C'est une question de minutes avant que le dernier obstacle antichar ne soit détruit. Des Chasseurs Ardennais se dévoilent à leur tour, tentant d'endiguer la vague d'assaut.


Le bois de gauche est nettoyé, il ne reste plus aucun défenseur sur la berge Est.


Une fois le dernier champ de mines nettoyé, les Panzers IV se ruent à l'attaque. L'un d'eux, trop confiant, s'embourbe dans la forêt mais le deuxième tourne la défense belge et provoque un mouvement de repli des T13. Hélas, le tir d'un Pz Jag I, venu de l'autre rive détruit un blindé belge pendant qu'un autre se fait prendre d'assaut par un groupe de sapeurs.


La situation est devenue désespérée et le commandement belge ordonne le repli des dernières troupes. Nul doute qu'elles se dresseront à nouveau sur le chemin de l'envahisseur teuton...


Le champ de bataille reste aux mains des Allemands mais ces derniers auront payé chèrement chaque mètre de terrain. Les champs de mines auront su inquiéter suffisamment les blindés pour éviter un déferlement feldgrau. Heureusement que les lance-flammes se sont montrés à la hauteur, permettant de réduire les positions fortifiées.

Un autre compte-rendu sur mon blog ( ce sont les mêmes photos).