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Résumé première acte : "La traversée du Phix"

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Message  Invité Lun 28 Mar 2011 - 16:00

Je propose de mettre dans ce post un résumé des parties effectuées.

L'idée est que les joueurs postent un résumé de la précédente partie par roulement, afin de pouvoir avoir le fil conducteur de celles-ci postées quelque part. Par exemple X pourrait poster avant la prochaine fois le résumé de la première partie, et Y celui de la seconde Smile

Ce résumé devra être fait du point de vu de votre personnage (narration du personnage), mais rien ne vous oblige à notifier tout ce qu'il pense (nombre de personnes portent un masque en société) ni tout ce qu'il a vu (bien au contraire) tant que l'essentiel (les évènements qui touchent l'ensemble des personnages) y est Wink

Chaque résumé fait rapportera de 1 à 3 points d'expérience (donc jusqu'à l'équivalent d'une partie en expérience) : 1 pour un résumé court mais concis ; 2 pour un résumé complet avec une bonne narration et mise en situation ; 3 pour les résumés particulièrement long (par exemple ceux de parties importantes) et narré avec attention.

A vos claviers - pardon vos plumes !

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Résumé première acte : "La traversée du Phix" Empty Re: Résumé première acte : "La traversée du Phix"

Message  Invité Mar 29 Mar 2011 - 22:27

je me demandais juste : on fait le résumé à la suite de ce message où c'est autre post ?

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Résumé première acte : "La traversée du Phix" Empty Re: Résumé première acte : "La traversée du Phix"

Message  Invité Mar 29 Mar 2011 - 23:52

A la suite du message Wink

Je supprimerai au fur et à mesure les messages superflus afin d'avoir les résumés les uns à la suite des autres Wink

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Résumé première acte : "La traversée du Phix" Empty On a perdu la 7ème Tagma

Message  YannD Jeu 31 Mar 2011 - 22:02

Que voilà une assemblée hétéroclite. Au sein de cette salle autrefois majestueuse que le temps et le manque d’entretien n’avait pas épargnée, je me retrouvais en fort curieuse compagnie. J’avais été envoyé en ce lieu, en cet instant par le père Etienne, l’éminent et sage homme de foi en charge de l’église et de la paroisse de St Acindynus, visiblement en raison d’un incident facheux qui s’était passé en notre domaine.
Je ne comprenais pas sur l’instant pour quelle raison des hommes de la plèbe et de la noblesse était rassemblée, mais j’avais appris depuis longtemps à ne pas juger la valeur des hommes à leur sang, mais à leurs actes, et j’attendais patiemment l’élément déclencheur, qui se manifesta en la présence du Comte Valerius Primus. Il s’agissait d’un très jeune homme possédant le titre de dominus de sa famille, yeux bleus, démarche féline, il s’avançait en territoire conquis comme les byzantins savent si bien le faire. Il faut dire pour sa décharge qu’il était de corps militaire et en possédait les attributs et affichait une arme au côté. Il lança un tour de table et nous prit un par un nous interrogeant sur notre origine. Il semblait que nous étions tous mandaté par quelqu’un auprès du grand domestique pour élucider le mystère d’une série de meurtres et disparition. Je ne saurais plus dire par qui il commença, mais voici les autres personnalités qui nous accompagnaient, et ce que je pu apprendre d’eux. Il y avait tout d’abord Raymond de Castre, un cathare plutôt jovial et sympathique. Il portait la marque de son exposition au soleil et nous avoua qu’il était envoyé par l’évêque Bojan, l’évêque Cathare de Constantinople. Je n’ai jamais apprécié les mouvements hérétiques, en particulier ceux qui se réclament de concepts lointains et remettent en cause l’église et notre foi, par vanité en imaginant posséder une vérité nouvelle, qui aurait pu échapper aux autres pendant des siècles… toutefois, le jeune Raymond était plutôt sympathique et son indiscipline et son manque de concentration m’amusaient, il semblait connaître la France et en particulier Toulouse. Il parla tellement que je n’ai pas tout retenu, d’autant que mon attention se concentra ailleurs. Le jeune Raymond sembla se prendre d’affection pour Fédor Azancant. Fédor affichait des caractéristiques d’un homme de bonne qualité, son beau visage et son regard sage, ses luxueux vêtements tissé d’or et d’argent entremêlés, sa peau bronzée et ses cheveux longs et bouclés présageaient soit d’un esprit rare et intense, soit d’un m’as-tu vu. Il se présenta comme juriste en droit civil, mais encore maintenant je me demande ce que cela signifie pour lui. La personne suivante qui se fit remarquer était un génois qui se présenta comme un rustre analphabète du nom de Vicente. Son regard gris, dur intense, ses cheveux ébouriffés et sa barbe mal taillée, son air dur et sa carrure impressionnante de marin juraient avec ses vêtements élégants. C’est à ce moment que Le comte Valerius Primus exprima son dédain envers les quartiers génois et vénitiens, répétant les sempiternelles accusations que tu peux imaginer à notre encontre. L’habitude y faisant, je n’y pris pas plus attention que cela, ce genre d’attitude est après tout complètement humaine et compréhensible, mais le génois le prit visiblement très mal et je m’attendais à chaque instant à un esclandre. Le comte Valerius Primus interrogea ensuite Helias, un soi disant apprenti potier de maître Lamianos (ou quelque chose comme ça). Plutôt discret, dans la vingtaine, il mit en avant ses qualités de linguiste, mais nous apprîmes plus tard qu’il avait des contacts et des connaissances ésotériques, notamment sur les dieux païens, relativement surprenantes. Je dirais qu’il faut s’en méfier, car il est vraisemblablement une source potentielle d’ennuis sans fin. Vint le tour de Grégoire Simacote, un médecin d’une trentaine d’année, cheveux tressés et blanchissants malgré son jeune âge, il ne se sépara jamais de sa sacoche et je dirai que c’est un homme de talent. Ses théories et analyses m’ont semblé tout à fait judicieuses et je le rejoins sur de nombreux points, d’autant qu’il a su faire preuve d’humanité et de compassion, je ne doute pas qu’il soit un bon chrétien. Et pour conclure ces présentations, le dernier participant de notre enquête s’appelle Hermès Constantin. Il s’agit d’un grand gaillard, artisan orfèvre et forgeron, courageux et volontaire, bien qu’il se laisse aller à certains penchants. Je ne doute pas qu’il fera pénitence, mais son aide et son amitié me seront sans doute précieuses.

Il s’avéra au final que nous étions tous au courant d’une série de meurtres et de disparitions dont la plupart d’entre eux avait reçu des copies de rapports synthétiques. En voici l’essence… Le premier crime a été découvert le 16 janvier 1196. La garde avait retrouvé les cadavres de la famille Khirilos. La femme, la fille et le fils avaient été égorgés. Le père de famille, un artisan boulanger du nom de Rovertos Khirilos avait disparut et une statue grandeur nature le représentant avait été retrouvée sur les lieux du crime. La garde avait fouillé son atelier sans résultat. Le 3 mai 1196 la garde découvrit dans une ruelle une statue représentant goulielmos themis. Goulielmos, un garde du port de Julien, resta introuvable. Le 6 septembre 1196 la statue d’une jeune femme fut retrouvée. Le rapport était très flou et la femme resta non identifiée. Par commodité, les enquêteurs la baptisèrent Zoi. Sa tenue évoquait le quartier des blachernes, ce qui reliait cette enquête à la noblesse de Constantinople. La statue suivante fut retrouvée près de l’aqueduc de Valens le 1er décembre 1196. Il s’agissait d’une représentation d’Andreas Zeus, un mercenaire reconverti dans l’enquête. Le rapport mentionnait qu’elle ne portait pas d’anneau de bronze, au contraire de toutes les autres statues qui en portaient un. Les crimes suivants s’avérèrent plus glauque encore. Le 21 décembre 1196, on retrouva à proximité du marché du quartier vénitien les corps poignardés du couple Maranelo, les marchands de sel, à côté d’une statue représentant un enfant de cinq ans, identifié comme étant bagio Maranelo. Enfin, le 3 janvier 1197 la statue de Vitale Consalvo fut retrouvée dans une des auberges du port. Vitale aurait été le fils d’un génois de passage, militaire sous officier de la marine. Les rapports mentionnaient que outes les statues était d’une précision remarquables. Toutes étaient habillée des vêtements de leur victime et seule leur chair était de pierre. Enfin, comme je le dis plus tôt, toutes les statues portaient un anneau de bronze sauf celle d’Andreas

Le comte Valerius Primus avait pour sa part des rapports d’enquête plus complets et nous les transmis pour lecture. Cela se passa mal avec le génois qui d’une heure à l’autre savait ou ne savait plus lire. Lors de ma lecture, je remarquai qu’en vérité Andreas avait bien porté un anneau de bronze, mais que cet anneau et d’autres bijoux avaient disparu au cours de l’enquête. Il sembla que ces objets avaient disparut lorsque la garde civile avait confié la statue à la Tagma des Numeroi. Le vol avait bien été déclaré mais cela n’avait pas conduit à une enquête sérieuse. Les rapports mentionnaient également que les anneaux de bronze semblaient de circonférences égales, et portaient une inscription non relatée dans les rapports. Selon les mêmes rapports, la statue de Zoi semblait avoir été dégradée et ses cheveux abimés lors du transport, premier indice d’une transmutation de la jeune femme en pierre…

Il fut décidé alors de nous rendre au magasin situé au cœur de l’église des saints apôtres. La tagma de la Vigla protégeait le lieu, je n’avais pu emmener d’hommes avec moi et je trouvais facheux de ne pouvoir assurer ma protection décemment. Le comte Valerius Primus y mit mes nerfs à dure épreuve. Je ne comprends pas toujours ce qui conduit les byzantins à un tel acharnement contre les peuples latins qui ont pourtant toujours combattu à leurs côtés. L’intendant Aikos finit par nous accueillir sur place et nous emmena dans la crypte où les statues étaient entreposées. Fédor et Raymond de Castre étaient toujours en pleine discussion…
L’inspection des statues commença. Tout d’abord, les visages étaient tous marqués par la surprise. Les quatre premières statues s’avérèrent d’une qualité exceptionnelles, au contraire des deux dernières où l’on pouvait détecter quelques défauts, par ailleurs il semblait que sur ces deux dernières, les vêtements aient été rajouté à posteriori et que la pierre avait une teinte légèrement différente. Les anneaux étaient de qualité inégales également. Tous semblaient porter une inscription en sumérien. Je pris notes et moule en cire avec de la cire à cacheter que j’avais emmené avec moi. Helias sortit de quoi écrire, ce qui me conforta dans mon impression d’étrangeté, le soi disant apprenti potier avait de quoi se payer de quoi écrire et était éduqué. Les anneaux étaient de qualité inégales, tout comme les statues, mais curieusement les derniers anneaux non seulement étaient plus récent mais le bronze était plus clair et la finition était plus aboutie. Certains voulurent inspecter l’intérieur de l’anneau, mais Grégoire s’y opposa, et finalement Hermès fit jouer ses talent de forgeron et d’orfèvre pour retirer l’anneau sans casser la pierre. Notre médecin prenait très à cœur le destin de ces êtres pétrifiés et espérait toujours qu’ils puissent reprendre leur forme d’origine, je n’eus pas le cœur de lui retirer ses illusions.

Après quelques recherches, je ne trouvais rien de plus sur le meurtre des vénitiens, leur échoppe avait été close, et avait été remplacée par un marchand de chausses. La branche Maranello de Venise avait envoyé un neveu pour reprendre la patente familiale dans le commerce du sel.
Le génois était toujours grandement fâché contre le comte Valerius Primus et ne revient pas vers nous. Helias après quelques recherches, nous relata que les symboles portés sur les anneaux faisaient référence à une divinité païenne du nom de Pazuzu, une ancienne divinité orientale, lié au vent et à la propagation des maladies. Le compte Valerius Primus était au courant de la présence passée de sectes vénérant des Dieux paiens, mais il s’agissait d’histoires anciennes.

Nos artisans, Helias et Hermès nous renseignèrent sur la famille Khirilos. Ils étaient initialement plus proche du mur et avaient déménagé dans leur dernière boutique il y a 15 ans, suite à un héritage. Hermès nous relata qu’il avait été attaqué par des malandrins qu’il avait occis lui-même et qu’il avait échappé à une autre embuscade. Le jeune forgeron, bien que courageux, commença a se poser des questions sur l’intérêt de sa propre vie et souhaita prendre moins de risque. Je lui proposai alors de tendre une embuscade à ces malandrins mais il semblait échaude.
C’est à ce moment qu’un arithmoi prévint le compte Valerius Primus qu’Hermès avait été suivi jusqu’à la domus des Valerii. Le comte envoya des hommes les capturer, mais ceux-ci se suicidèrent en se plantant une dague dans la gorge. Au grand désarroi de Grégoire Simacote, tous les fanatiques étaient porteur de peste. Leur corps.était recouvert de bandage et ils semblaient être porteur de la peste. Grégoire fut très intrigué de constaté que les stigmates de la peste semblaient avoir été stabilisés…

J’insistais également pour que Fedor aille inspecter les archives des magistrats pour remonter plus en détail la piste du vol des bijoux et vérifier les disparitions de jeunes filles aux blachernes sur les quelques dernières années, mais je ne parvins pas à le faire travailler, et le comte Valerius Primus non plus…

La journée suivante, Hermès découvrit qu’un moule de l’anneau avait été volé il y a plus d’un an, dans les archives de la guilde. Lui et Helias apprirent que Rovertos Khirilos vénérait Pazuzu et incitait ses collègues à la conversion, il y a de cela un an environ.
Le comte Valerius fit vérifier également le dossier d’Andreas mais ne trouva pas d’information dans le dossier militaire.


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Message  Invité Jeu 31 Mar 2011 - 23:48

Très bon résumé, quelques petites erreurs naturelles dans les noms des persos et deux petites erreurs annexes Wink

3 pex Smile

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Résumé première acte : "La traversée du Phix" Empty Résumé de la troisième séance

Message  Invité Sam 11 Juin 2011 - 15:22

Bon, à mon tour d'essayer de résumer la dernière séance. J'espère ne pas faire trop résumé...

11 janvier 1197 au soir.
Dans les geôles de la préfecture. Le décurion est présent.

Ellias, le potier, est de retour avec de nombreuses informations sur ce Pazuzu.
La secte de Pazuzu s'est illustrée au VI° siècle dans son combat contre la peste. Elle s'oppose à la secte de ASAG (ou ASAKKU), qui elle propage la maladie. Elle fut éradiquée, mais d'après les rumeurs, dans les rues, elle semble revenir. Elle serait abritée par la guilde des boulangers (d'où le lien avec Kirhilos, la première victime).
Autre information : tous les anneaux sont des faux.
Néanmoins, il apparaît (et Primus le fait remarquer) que ce potier en sait beaucoup et qu'il semble disposer d'un certain réseau dans la rue.

Après cela, le conte Valerius et Vicente, vont à l'école de droit à la recherche de Phedor, le juriste. Une étude de la lettre par Ellias confirme ce que nous pensions : ce n'est pas lui qui a écrit cela. Ils semblent avoir fait chou blanc.

Pendant ce temps, avec Elias et le vénitien, nous continuons l'interrogatoire des prisonniers. Le premier n'ayant rien révélé la veille, préférant essayer de se couper la langue pour ne pas répondre, nous nous concentrons sur le second qui vient de se réveiller.
Il s'appelle STEPHANOS, et travaille pour son oncle PHOTIOS, l'autre prisonnier. Il habite près de l'aqueduc de Valence (où a été retrouvé Andréas). il surveillaient d'aiileurs quiconque s'interroge sur ce dernier, d'où notre altércation. Ebeniste, il a été contraint par son oncle de s’enrôler dans la secte d'Asag (il ne s'agit en fait pas de la secte de pazuzu comme le laissaient croire les anneaux) bien qu'il se présente comme chrétien. Zeus était considéré comme hérétique et posait problème à la secte.
Cette secte est assez nombreuse, 100 à 200 personnes d'après lui.Lors d'une cérémonie impie, au cours duquel a été sacrifiée une vierge de 40 ans, un démon sans visage est apparu, sous l'invocation d'un grand prêtre. S'agissait-il d'un homme déguisé ? Il ne semble pas en état de répondre à cette question... Plusieurs centaines de personnes en robes de bure y assistaient.
Une autre cérémonie doit avoir lieu ce soir.

Nous revenons interroger l'oncle.
La cérémonie doit avoir lieu au bout du port-Julien, dans une maison où est gravée une croix chrétienne et où est inscrit « il est celui qui offre et qui sert, qui reçoit et qui distribue ». Le mot de passe pour entrer sera « mort aux profanateurs du grand démon ». Après avoir insisté, il nous avoue que le vrai mot de passe est en fait « Que souffle le vent du sud-est ». il nous confirme que Kirhilos a été tué car il était un hérétique, faisant partie du culte de pazuzu. Ils ont leurs marques de peste depuis leur première réunion. Lors de celles-ci, Asag est invoqué, il les protège. Les (nouveaux ?) embrassent une relique : un crane humain incrusté de joyaux. Le seul autorisé à boire dans ce calice est le champion, une personne portant un masque,

Nous décidons, puisqu'il est impossible de faire appel à l'armée, de nous infiltrer dans la cérémonie de ce soir. nous, c'est-à-dire moi, vicente, Ellias, le vénitien et deux de ses gardes : les jumeaux. Primus patrouillera autour du Port Julien en cas de problème.

Nous trouvons assez facilement le lieu, Ellias, Vicente et moi, puis nous entrons. Nous sommes accueillis par un homme chauve au nez cassé. Sont également présent un gamin et un soldat. Nous donnons le mot de passe. Le chauve nous demande d'ôter nos capuches. Il commente le fait que nous somme nouveaux. Il nous bande ensuite les yeux et nous fait tenir une corde, que tient également un guide. Nous marchons ainsi pendant environ 40 minutes. Le sol est humide, la pierre glissante, c'est visiblement un fameux labyrinthe. De l'eau ruisselle par endroit. Nous arrivons ensuite dans une vaste pièce éclairée où on nous enlève notre bandeau. (15 m de long et de large, colonnades). Il doit s'agir d'une ancienne citerne. 100 à 200 personnes sont déjà présentes et discutent dans un brouhaha. Il semble y avoir des personnes de tous milieux. Au fond de la pièce se trouve une colonne renversée servant d'autel. Il y a plusieurs issues sur les côtés.

Le grand prêtre arrive par une entrée derrière la colonne renversée. Tout le monde s'aplatit au sol. Nous les imitons. Le grand prêtre commence son discourt. L'idée de base est qu'ils veulent Asag pour seul dieu. Heureusement, le prêtre cathare n'est pas avec nous. Je ne l'ai pas vu longtemps, mais je n'ose pas imaginer le résultat s'il était ici. Le prêtre annonce que la cérémonie de ce soir est annulée car il y a des hérétiques parmi nous. Nous sortons par les issues sur le côté qui débouchent dans les égouts. Nous essayons de suivre un groupe d'une dizaines de personnes : il semble y avoir des gardes qui entourent une personne importante. Mais nous sommes repérés et devons prendre un autre chemin.

Quant au vénitien et ses gardes, ils se sont attaqués aux trois personnes à l'entrée. Le garde est mort dans la bataille, mais le bruit a dû alerter la garde, puisque celle ci a finit par embarquer les deux hommes ainsi que nos trois compagnons. Le vénitien a paraît-il hurlé d'appeler Valerius Primus.
Il y a ensuite bagarre entre primus et ses hommes d'un côté et la garde de l'autre. Le décurion y a d'ailleurs perdu un bras et un des soldat a été tué. Nous avons finalement 4 nouveaux prisonniers, à commencer par l'homme qui surveillait les entrées, qui semble-t-il peut reconnaître le visage de tous les membres de la secte, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le vénitien a tenu à le ramener en souvenir. Non seulement il aurait pu nous repéré, mais il pourra également nous aider à identifier les membres de la secte. Le gamin, présent à l'entré est également prisonnier, ainsi que le décurion au bras tranché et un membre de la garde qui a tenté de tuer Primus.

De retour à la préfecture, nous apprenons que Dias, le décurion de la préfecture, est ajouté à notre groupe par l'Eparque. Cela a eu lieu à sa demande, mais il doit vraisemblablement être un espion au compte de l'eparque, qu'il soit manipulé ou pas. Les prisonniers sont interrogés par des professionnels : moi et Vicente ne pouvons assister à celui-ci tellement il est éprouvant. Seul le vénitien est resté.

Le garde de l'entrée de la maison où a eu lieu la cérémonie est dans la secte depuis 10 ans. Il est capable d'identifier tous les membres. Nous apprenons comment ils se protège des intrus (faux mots de passe, garde du port Julien infiltrés, ...)Les traitres dans la gardes sont identifiés. Il semble y avoir de hauts-fonctionnaires dans la secte. (et même dans le palais des Blachernes). Nos deux anciens prisonniers vont être jugés par l'église pour leur hérésie. D'ailleurs, nous trouvons cette purge assez expéditive, peut-être la secte de Pazuzu a-t-elle accéléré les choses, ou, pourquoi pas, la secte d'Asag elle-même pour empêcher ces membres de parler. Il semblerait que les 4 statues soient fausses mais contiendraient un dispositifs pouvant propager la peste. Sur ce dernier point, je suis toujours sceptique, comment de simple statues peuvent-elles avoir autant de détails ?

En tous cas, cela pose beaucoup de question pour la poursuite de l'enquête. Je ne sais pas vraiment à quoi m'en tenir sur ces statues, mais les marques de peste sont réelles. Si les adeptes d'Asag veulent répandre la peste, il faut les en empêcher par tous les moyens. Peut-être faudrait-il essayer de se rapprocher de cette secte de Pazuzu. Si le conte Valerius refuse toujours de prévenir les autres médecins de la ville, ce sera notre seul moyen d'agir.

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Message  YannD Jeu 2 Fév 2012 - 21:22

Lorsque nous nous rejoignâmes le soir, l’ambiance était morose. Fedor Azakan nous avait fait parvenir un courrier lapidaire excusant à peine son absence pour la raison d’importantes et urgentes études à effectuer à l’école de droit de Constantinople. Le Comte Valérius paraissait fort outré du comportement oisif et peu respectueux du sage arménien qui s’était détourné de ses obligations pour des raisons obscures et cavalières. A tel point que nous nous demandâmes si le Fedor n’avait pas été emmené contre son gré et si la lettre reçue était bien signée de sa plume. Le comte Valerius scrutait ainsi, les yeux plissés, les moindres courbures des caractères du juriste, y cherchant une faille ou un indice. Raymond de Castre entreprit une inspection de la chambre de notre grand absent, la chambre lui semblait étonnamment trop propre, mais cette une impression commune chez les hérétiques de si lointaines contrées.
Le comte Valerius reçut également un courrier de Damanios, maître de la guilde des potiers, qui excusait l’absence d’Helias en sa qualité d’apprenti potier. Helias était en effet venu chercher assistance auprès de son maître, révélant une piste sur laquelle ils devaient travailler de conserve.
Le courrier le plus intrigant que le comte Valerius reçut cette nuit là était une lettre contenant notamment un carré de soie digne du palais des blachernes. Il semblait s’agir d’une église dans sa vicinité, et il s’agissait peut-être d’une invitation d’un haut fonctionnaire de Constantinople, qui ont l’habitude de se faire payer de soie. Le comte cru bon nous envoyer moi et Grégoire enquêter en partie sur l’aqueduc, puis le sieur Andreas et enfin les pestiférés, ce qui nous occuperait sans nul doute quelques semaines. Alors que j’allais partir Raymond de Castres fit une référence au père Koumeas. Mais le Comte fit en sorte que l’information ne s’ébruite pas et souhaitait s’y rendre seul.. enfin, tout de même accompagné du toulousain et du gênois.
Ayant sur moi tout le nécessaire, j’allais pour ma part accompagné de mes jumeaux, Giacomo et Giovanni Panzani, et du médecin Grégoire. Nous nous rendîmes donc en premier lieu sur le lieu d’habitation du sieur Andreas, qui habitait près d’une petite insulae de style romain. Cette preuve de bon goût étant rare, elle fit mouche et je me félicitait de trouver à Constantinople de tels bâtiments. Alors que nous nous avancions au sein du bâtiment d’Andreas pour les besoins de l’enquête, remarquant au passage quelques badauds qui dégustaient un rafraichissement, une vieille concierge acariatre et amère comme un citron trop vert nous accueilli avec défiance. Au cours de ces échanges, la vieille ne voulant entendre raison, nous dûmes aller faire quérir le comte Valerius qui arriva avec quelques uns de ses hommes. Jusque là peu amène, la vieille devint obséquieuse. Par souci d’équité, le Comte violenta la vieille femme qui ne tarda pas à demander pitié, en me jetant des regards haineux. Malheureusement, alors que nous avions enfin plein accès à la demeure d’Andreas, il ne nous fallut pas longtemps pour nous rendre compte que le logement avec été fouillé déjà à deux reprises, dont une fouille minutieuse. Le comte profita de ses quelques instants pour interroger les voisins en usant de son autorité. Il s’avéra que la garde locale avait fouillé les lieux mais également de nuit une garde différente qui n’était pas du quartier, et qui portait la cape rouge et impériale des scholai, sans en porter toutefois l’insigne. Cela nous interpella que la garde de l’empereur puisse agir ainsi, mais nous ne pouvions en tirer aucune conclusion, après tout ces hommes du peuple n’avaient pas forcément le discernement nécessaire pour reconnaître la garde impériale. Alors que le Comte était en plein exercice de ses fonctions, un décurion de la garde des numeroi invectiva le Comte, en mettant en doute son autorité. Ne pouvant trouver trace de quoi que ce soit, je fis alors mine de trouver un dossier (en vérité un de mes propres dossiers que j’avais évidé discrètement) pour le tendre ostensiblement vers le Comte, arguant que les documents avaient été astucieusement dissimulés derrière une planche de bois. Deux des badauds remarquèrent l’échange et tentèrent de fuir, mais avant qu’ils n’aient pu aller bien loin, le gênois qui était resté en retrait fit son apparition et le comte prit les deux hommes à revers. Ils ne firent pas long feu devant la violence déchainée de nos deux combattants. Grégoire semblait horrifié.
Les deux hommes faits prisonniers en face du décurion des Numeroi, le Comte accepta que ceux-ci fussent amenés à la préfecture. Il semblait s’agir de deux hommes commun, l’un plus âgé que l’autre. Nous les interrogeâmes, chacun y allant de sa propre méthode d’intimidation. Le comte alla jusqu’à se grimer en faux prêtre d’un culte dément, lui promettant mille tourments... ce qui amplifia l’animosité du décurion à son égard, qui semblait avoir de fortes convictions chrétiennes. Les plaisanteries les meilleures étant les plus courtes, les prisonniers furent proprement interrogés… mais nous n’apprîmes pas grand-chose, sinon que Rovertos Khirilos aurait refusé les avances du culte de Pazuzu, que les portes de Pazuzu lui était fermées, qu’il pouvait communiquer par le rêve. Ne pouvant en apprendre davantage, le comte nous fit part que suite à son rendez vous dans une église, il avait été recommandé à Asterinos Othonas au palais des blachernes le lendemain à 21h… le comte comptait sur moi pour apporter de l’argent…
Entretemps, Helias apporta un peu de fraiche candeur, il nous apprit que la secte de Pazuzu avait déjà sévi par le passé, notamment à l’époque de justinien et qu’elle avait notamment et contre toute nos attentes lutté contre la peste, propagée à l’époque par une autre secte, la secte d’Asag ou Asakku. Cette deuxième secte était abrité apparemment par la secte des boulangers, ce qui ne consistait pas qu’un simple hasard avec notre affaire. Malgré ses connaissances impies, je fus néanmoins rassuré que le jeune potier connaisse ses prières. Toujours est il que cela ne m’inspirait rien de bon et qu’il fallait à tout prix éviter que cette affaire s’ébruite. Des rumeurs de peste pourraient avoir un effet indésirable sur Constantinople, et notre commerce avec la précieuse cité. Fort de ces nouveaux renseignements, nous allâmes à nouveau à la préfecture pour interroger nos deux prisonniers et notamment le jeune homme avec lequel nous n’avions pu converser, faute de temps. Ainsi nous apprîmes que le jeune homme s’appelait Stephanos et que l’autre prisonnier, Fotios, était son oncle et l’avait initié dans la secte d’Asag. L’oncle et le neveau habitaient près de Valens et surveillaient la demeure d’Andreas depuis son assassinnat par la secte d’Asag. Andreas aurait été un hérétique du point de vue de la secte d’Asag... Stephanos n’était qu’un pauvre hère d’une vingtaine d’année, qui nous révéla avoir assisté à une messe noire, dirigée par un prêtre à la chevelure et à la barbe longues et noires. Durant cette messe accueillant une centaine de fidèles, une vierge avait été sacrifiée, permettant au grand prêtre d’invoquer un démon sans visage. Bien que non superstitieux, ce récit me fit frissonner. Stephanos nous apprit qu’une autre tenue de la secte devait avoir lieu le soir même, et il nous dit que le mot de passe est « il est celui qui offre et qui sert, qui reçoit et qui distribue ». Il nous donna également l’emplacement, au niveau du port Julien, plus au nord. L’entrée est marquée par une croix chrétienne avec cette inscription. En insistant lourdement, nos prisonniers finirent par nous donner un autre mot de passe « que souffle le vent du sud est »… et visiblement Constantinople était la cible d’Asag. En poursuivant l’interrogatoire, avec l’appui notamment du décurion aux méthodes musclées, leurs langues se délièrent un peu plus. Ils avouèrent que Khirilos était un membre de la secte de Pazuzu. Fotios pour sa part avait été béni pour survivre aux vents d’Asag, ce qui lui occasionna les marques de la peste sur son corps. Lors des messes, les sectateurs embrassaient tous un crane précieux incrusté de pierres précieuses, avant que le champion au masque lisse n’apparaisse et que l’effroyable démon dont on ne peut supporter le regard ne soit invoqué.
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Message  YannD Jeu 2 Fév 2012 - 21:23

Il ne fallut pas longtemps au Comte pour décider de prendre une action punitive contre la secte d’Asag. J’apportais au Comte une quinzaine de robes de bures à sa demande, et en profitait pour régler quelques affaires courantes. Nous nous séparâmes en deux groupes, afin de se rendre sur les lieux. Je laissais les autres partir devant moi. Lorsque ce fut mon tour, j’entrai avec Giacomo et Giovanni. Un homme patibulaire, chauve, à la forte stature et à l’apparence vaguement défformée nous accueillit. Il était encadré d’un jeune homme à l’allure fine et d’un autre homme dans un coin qui jouait avec une épée courte. Le chauve m’interrogea sur ma venue. Je fis savoir que j’étais recommandé par un ami, et je fis part de mon étonnement. « Vous vanteriez vous de connaître les visage de chacun des hommes attendus ? ». L’homme flatté par son talent de physionomiste répondit par l’affirmative, mais il ne voulait pas faire plus de conversation. Il m’invita à avancer au fond de la pièce qui s’ouvrait sur un passage qui descendait dans les entrailles de la terre. Une corde sur le côté permettait d’assurer la descente, et confirmait que les autres personnes qui assistaient à la cérémonie pénétraient dans le sous sol les yeux bandés. Je fis un signe discret à l’attention des jumeaux et laissait le jeune homme approcher avec son bandeau. Mon esprit bouillait. Non seulement il n’était pas question que j’avance les yeux bandés, mais surtout l’homme connaissait tous les visages et sa capture était par trop alléchante pour ne pas être envisagée. Aussi dès que le jeune homme s’approcha je tentai de le planter de ma dague… mais il évita mon attaque. Sans attendre, l’homme à l’épée fonça vers nous et le colosse s’abattit sur moi… avant de se faire intercepter par Giacomo qui bourra la brute d’un coup d’épaule. Déstabilisé il tomba sur le côté, et Giacomo s’élança sur lui pour lui asséner une série de coups de poings. Avant d’arriver à son but le colosse détendit sa jambe et frappa Giacomo dans le ventre. Il recula, le souffle à moitié coupé et le colosse en profita pour se redresser. Malgré sa corpulence il était rapide et il profita de son mouvement pour faire un bond et achever son mouvement par un coup de boule dans la poitrine de Giacomo qui tomba en arrière, le souffle coupé. Dans le même temps, Giovanni avait anticipé la démarche de l’autre combattant qui s’était élancé épée en avant et il s’interposa. D’un geste souple, ses genoux ployèrent légèrement pour permettre à son bras de glisser sous l’épée. Il saisit avec force le poignet de son assaillant et le fit tournoyer dans un craquement d’os et de cartilage. Le combattant hurla et lacha son épée. Giovanni rattrappa l’épée du bout du pied et d’un geste il la fit sauter dans les airs pour l’attrapper de sa main gauche. Le bras du guerrier encore plié par la douleur, Giacomo profita d’avoir exposé le flanc de son adversaire et lui plongea la lame sous les cotes. Le bruit mouillé de la chair sanglante s’éteindit dans un gargouillis sonore. Alors que je tenais le jeune homme en respect, le colosse attrappa Giacomo par les cheveux et le projeta crâne en avant vers le mur. Grâce à son instinct de survie et ses réflexes de guerrier, Giacomo reprit ses esprit d’un coup et plia vivement les jambes en déstabilisant le colosse et ils s’écrasèrent tous les deux contre le mur, épargnant le visage de mon garde du corps. Le colosse attrappa alors Giacomo au niveau de la gorge et commença à presser ses doigts épais sur son cou, mais Giovanni le saisit à revers sous les aisselles et le força à relacher son étreinte. Giacomo, libéré de son étreinte, frappa vivement le colosse d’un coup de coude en plein nez, qui craqua. A deux contre un, mes gardes du corps réussirent ensuite vivement à maintenir le géant. Le jeune homme privé des hommes d’armes se rendit sans protester. Reprenant nos esprits, il était temps de sortir d’ici discrètement. Malheureusement, à peine passions nous le pas de la porte que la garde locale nous intercepta. J’indiquai humblement et tranquilement que nous étions en mission et demandait à faire intervenir le comte. Le décurion fit mine de nous écouter et commença à vouloir nous attacher. C’est alors que, fort d’une crainte tout à fait justifiées de trahison, j’appelais le comte à la rescousse, sachant qu’il avait positionné des hommes au cas où la situation tournait mal. Alors que nous étions sur le point d’être emmené, le comte arriva, accompagné de Cas, son chien de combat et quelques arithmoi de sa garde. Alors qu’il allait user de ses prérogatives, le décurion et ses hommes tentèrent de tuer le colosse sous sa garde, pour l’empêcher de parler. La garde locale était contre nous ! Heureusement, un arithmoi trancha le bras du décurion alors que Canis sauta à la gorge d’un autre soldat qui s’était élancé contre le prisonnier. Alors qu’Hélias, Gregoire et Vincente s’étaient enfoncés dans les entrailles de la terre, le comte nous fit amener jusqu’à la préfecture. Sur le chemin, il m’apprit que nous étions attendus le lendemain à 21h au palais des blachernes, pour rencontre un certain Asterinos Othonas. Outre s’épancher à l’encontre de la dynastie des anges, le comte tenta de me faire promettre d’amener une forte somme d’argent pour l’occasion, mais nous ne parvînmes à aucun accord.
Chemin faisant, nous arrivâmes enfin à la préfecture, où Dias, le décurion préfectoral des numeroi nous attendait, la mine fatiguée. Il venait d’obtenir le mandat lui permettant d’être inclus officiellement à l’enquête en cours, sur autorisation de l’éparque. Etrange qu’un administratif lui ai donné tel pouvoir. Dias participa donc à l’interrogatoire des traitres de la garde, du colosse et du jeune homme, et il y fit même intervenir les interrogateurs sacerdotaux. Dias et le comte échangèrent quelques propos assez froids et peu amènes et le comte dépossédé de l’exclusivité sur son enquête partit en claquant la porte. C’est ainsi que nous apprîmes que le colosse s’occupait de l’intégration des nouveaux venus et qu’il connaissait en effet tous les visages des membres de la secte, sinon leurs noms. Ils avaient monté tout un système de détection d’intrusion, basé sur le faux de mot de passe qui nous avait été communiqué. Les quatre premières statues avaient semble t il, sans savoir comment, pour objet de répandre la peste. Par ailleurs, il nous fut révélé que la garde du port Julien était infiltrée en profondeur. Les ordres du décurion ne se firent pas attendre, puisqu’il lança immédiatement l’ordre d’une rafle majeure au port Julien. Le soir même un prêtre émit un jugement écclésiastique à l’encontre de nos prisonniers. Je tentai bien d’apporter un peu de charité chrétienne pour adoucir les dernières heures des prisonniers qui me semblaient être des victimes plus que des coupables. Malheureusement ma demande resta lettre morte et les pauvres hères furent exécutés. Fort dommage puisque le colosse auraient pu nous être utile à retrouver les membres de la secte, notamment les notables, mais ainsi toute trace avait disparu. Dès le lendemain matin, les gardes avaient été faits prisonniers et les traitres expurgés. Pour ne pas faire de vagues, les innocents furent exilés en échange de conditions avantageuses et l’allocation de terres… tout ce que nous pûmes apprendre, c’est que la secte était fortement stratifiée, et qu’un haut fonctionnaire au palais des blachernes devait en faire partie.
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Message  YannD Jeu 2 Fév 2012 - 21:24

Le temps passant, chacun d’entre nous géra ses petites affaires. Je pris conscience à cet instant que ma propre famille avait été menacée, et pris les mesures nécessaires pour que chacun se responsabilise sur sa propre sécurité. Il était temps alors de retrouver l’équipe d’investigation lors de notre visite au palais des blachernes. Je ne pus pas apprendre grand-chose, sinon que Raymond de Castres et que le comte aient rencontré le père Koumeas et que cela avait débouché sur une rencontre prospective avec Asterinos. Par contre, Raymond fit savoir qu’il était de foi bogomile, et qu’il avait rapporté des informations à Bojan, hiérarque bogomile qui siégeait à Constantinople. Il fit par ailleurs savoir que son culte possédait de nombreux ouvrages hérétiques et de magie noire… je réfrénais tout dégoût, et je restai courtois, sans toutefois donner mon assentiment sur ses propos. Passé cet épisode nous nous rendîmes enfin au palais des blachernes. Sur place, un mendiant aborda le comte qui lui donna l’aumone afin d’avoir accès au palais. Nous pûmes alors pénétrer le palais pour rencontrer Galen Odoxis, un magistrat adjoint qui nous fit mener à Asterinos. Dans l’attente, Galen nous apprit qu’il avait été missionné par un de ses amis, petros Crysis, afin de nous permettre de rencontre Asterinos. Petros avait été motivé par la perte de sa fille, Héléné, qui avait disparu depuis 5 mois. Il nous paru évident qu’Héléné avait un lien avec la sculpture de la jeune femme que l’enquête officielle avait surnommé Zoï. Elle avait disparu peu de temps après avoir rencontré Asterinos Ottonas, lui-même fonctionnaire impérial en charge des réserves hydrauliques des bains du palais. Asterinos Ottonas nous reçut également ce soir là, mais en niant jamais avoir été en contact avec la jeune fille. Déçu, sur le chemin du retour, nous fîmes alors aussi le lien entre les gardes qui avaient fait disparaître Andreas et les optimates, la garde du palais impérial… décidemment cette affaire me dépassait de plus en plus. Nous demandâmes alors à visiter la dernière demeure d’Héléné. La chambre avait été fouillée par les optimates… le soir de sa disparition, Héléné devait rencontre un homme, dont elle était amoureuse, qu’elle appelait Julien sans qu’il s’agisse de son vrai nom. Sa relation durait depuis deux années et elle recevait régulièrement des cadeaux luxueux. Elle-même n’était pas la fille naturelle de Petros, puisqu’elle avait été adoptée, confiée à ses parents par des représentants du monastère d’Hyraklion. Suite à ces conversations et durant la fouille, le comte releva la présence d’une note dans un des livres, extrait d’un journal intime disparu, relatant la visite peu fructueuse avec Asterinos Ottonas. Tout semblait pointer vers l’important eunuque.
Quelque peu déçu, après avoir fait le point sur l’enquête, il me semblait évident qu’Héléné soit Zoi. Andreas et Julien étaient peut être la même personne, mais cela n’expliquait pas la provenance des cadeaux luxueux. Nous sortîmes finalement vers les jardins. Quatre gardes armés se dirigèrent vers nous. Nous n’étions pas armés. Quatre autres gardes du palais arrivèrent alors. Nous étions encerclés. Visiblement pressés d’en finir, ils sortirent leurs glaives, mais alors que les soldats s’apprêtaient à nous passer par le fil de leur lame, la garde varange surgit et déferla sur nos attaquants, les réduisants en charpie en quelques passes d’armes. Un homme fin et élancé, apparut, protégé par deux gardes varanges. Il se présenta comme Gregorios Kourkouas, grand domestique de l’empereur et chef des armées de l’empire des romains. Sidérés, nous l’écoutâmes parler : « …j’ai fait fouiller les affaires d’héléné et j’ai trouvé des preuves de la culpabilité d’asterinos ottonas. Héléné crysis aurait surpris une conversation entre asterinos et un de ses subordonnés dans la secte d’asag, preuve de son hérésie. Il semblerait qu’il soit le grand prêtre de cette secte. Quant aux hommes que vous avez à terre, il devait s’agit de ses protecteurs de la secte qu’il a fait engagé ici. Je vais vous demander de me suivre et de me laisser procéder, je jugerai de votre utilité et de votre participation en temps utile. Asterinos doit déjà se préparer pour son départ. [il interpela ses gardes :] Veuillez à sécuriser les appartements d’asterinos – nous nous rendons directement aux bains ». Immédiatement nous fûmes escortés aux appartements de l’eunuque. Les gardes entrèrent et tuèrent systématiquement les serviteurs rencontrés. Asterinos, apparemment sur le départ fut capturé et baillonné. On ne nous laissa pas lui parler. C’en était trop, clairement on ne voulait pas nous laisser parler. Giovanni tenta de fouiller et d’en apprendre plus, je le laissai faire, tout en sachant que c’était peine perdue. Nous étions surveillés, nous avions donc tout intérêt à passer pour des quidams inoffensifs… mais les autres parlaient beaucoup trop déjà… Au final, n’ayant d’autre choix que de dormir, je pris mon mal en patience et invita Giovanni et Giacomo à faire de même… Nous fûmes dérangés pendant la nuit, par la surprenante arrivée de Vincente. Il nous apprit que l’hérétique bogomile avait été assassinné, selon lui par un homme pale au regard étrange. Il confia la chevalière de Raymond au comte Primus. L’espace d’un instant je me demandais si le gênois n’avait pas assassinné le bogomile. Mais cela n’avait pas d’importance.
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Message  YannD Jeu 2 Fév 2012 - 21:26

Au réveil, après nous être restaurés, le grand domestique nous présenta un homme étrange, Isidore, qu’il nous colla dans les pattes. Je me souvins toutefois d’un homme de ce nom et de cette apparence, connu pour être un grand sculpteur et architecte, oeuvrant pour une guilde obscure. Il avait été libéré des geôles d’Asterinos et on l’avait amené jusqu’à nous. Selon lui, il avait été capturé alors qu’il prenait des mesures dans les souterrains… J’appris avec beaucoup plus de peine qu’Hermes Constantin avait été capturé et sacrifié. Le grand domestique nous révéla qu’Asterinos avait avoué être le grand prêtre de la secte. Il n’avait pas résisté à la crucifixion et était mort pendant l’interrogatoire. Le grand domestique nous demanda de nous rendre sur les lieux afin d’investiguer et de récupérer les objets maudits de la secte pour les purifier. Le grand domestique nous fit clairement comprendre que nous étions en son pouvoir quoi qu’il arrive. Je fis envoyer un message, sans espoir qu’il y parvienne sans être lu. Très rapidement les préparatifs de l’expédition se terminèrent et sous allâmes jusqu’à l’ancienne maisonnée qui accueillait les entrées de la secte. Isidore semblait connaître les profondeurs de ces souterrains et n’être nullement gêné par les tréfonds boueux et malodorants qui s’agrègent dans les dessous de constantinople. Après un périple dégoutant, nous arrivâmes enfin jusqu’à une porte en bois, donnant sur une pièce cylindrique au plafond soutenu par des colonnades. La pièce semblait inoccupée, mais l’obscurité rendait malaisée toute investigation. Il s’agissait d’une ancienne citerne qui s’ouvrait plus loin sur une autre pièce. Là, nous trouvâmes un bureau où s’entassaient des ouvrages impies et un autel sur lequel une bouillie infâme de chair avait été déposée dans une coupe en os. La chair semblait atrocement fraiche. L’arrière de l’autel donnait vraisemblablement sur une pièce, mais l’accès en était barré par une tenture en peau. Bien que je l’invitais à la méfiance, Giovanni s’avança vers la tenture et au moment où il voulut dévoiler les mystères, une dague surgit de l’obscurité et plongea dans le ventre de mon garde du corps. L’homme qui venait de surgir portait un masque lisse et une robe de bure sale et passé. Une de ses paupières lui manquait, ce qui accentuait la folie de son regard. Il voulut à nouveau blesser Giovanni, mais je parvins à dévier le coup, le temps que Giacomo intervienne. Gêné par ces maneuvres, il ne vit pas le coup du Comte qui fendit sa tempe, le laissant pour mort sur le sol. Alors qu’Helias avait profité de ses événments pour remplir ses sacs des ouvrages monstrueux, un autre homme surgit de la cavité masquée par la tenture. Son visage était complètement brûlé. Il fixa le Comte. Celui-ci se figea et terrorisé partit en hurlant, avec une vitesse qui me surprit. A la vue de ce démon, je lançait la fiole d’eau bénite que j’avais emmenée avec moi lors des préparatifs. La chair du démon crépita sous l’eau christique, sanctifiée par un prêtre catholique. La créature en déroute s’enfuit alors, empruntant le même chemin que le Comte et Helias. Je m’empressais alors de panser la blessure de Giovanni. Je craignai qu’elle soit mortellement empoisonnée, et Grégoire m’apporta son aide précieuse pour soigner mon ami. Au bout d’un moment, nous l’emmenâmes avec nous, en restant sur le qui vive. Revenu sur nos pas jusque dans la citerne, nous fûmes alors encerclés par sept prêtre orthodoxes portant leur robe traditionnelle et une épée au côté. Surpris, nous les vîmes égorger le champion qui était encore en vie. Au bout d’un moment, d’une attente qui sembla interminable, ils envoyèrent une gourde à nos pieds. Les un après les autres, tous finirent par boire à la gourde. Lorsque ce fut à mon tour, je saisis la gourde. Au moment de la porter à mes lèvres, l’y plantai ma dague jusqu’à la garde. « plutôt mourir que de céder aux tentations du démon ». Il jetèrent alors une autre gourde à mes pieds. Je la saisis, prêt à recommencer mon geste, mais c’est à ce moment que le prêtre en face de moi m’ordonna de boire. Pris d’une impulsion que je ne pouvais expliquer, je bus… et m’évanouis… Je vis un monastère, une cité sur les flots, une vieille ville, une attaque, une cathedrale lointaine et magnifique en occident, de vastes champs fertiles, une bibliothèque, des livres… une impression de connaissance … comme si des souvenirs cachés… ou d’autres vies dont je n’avais pas conscience s’étaient révélée à mon âme.

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Message  YannD Jeu 2 Fév 2012 - 22:01



Lorsqu’enfin je me réveillai, mon corps me tiraillait jusqu’au moindre de mes muscles et de mes nerfs. C’était comme si je me mouvais pour la première fois, incapable de respirer sans avoir l’impression que mes poumons s’enflammaient. Effrayé, je vis rapidement que nous étions tous là, tous profondément changés, pales, maladif, yeux injectés de sang, et surtout des crocs en guise de canines. Nous ne respirions plus… Nous portions des toges crasseuses en lin, ceints d’une fine cordelette. Dans la pièce, il y avait un bureau avec de gros cierges. La vue du feu me fit frissonner. Une sculpture de christ était accrochée au mur contre toute attente. Le sol était jonché de pieu recouverts de sang. Plus effrayant, nos vêtements étaient tous percés au niveau du cœur, comme si les pieux en étaient sortis. C’est alors que nous vîmes qu’une autre personne dans la pièce nous observait. Prostrée, masquée dans l’obscurité, ses yeux brillants et apeurés nous fixaient. La créature difforme tentait maladroitement de masquer ses traits. Nous l’interrogeâmes de conserve, mais nous ne pûmes qu’apprendre un nombre limité d’informations. Il se faisait appeler Akindimos, et obéissait à son maître, l’archimandrite. Il nous avait libéré en comptant sur notre aide, le monastère de Saint Luc où nous nous trouvions ayant été attaqué. En effet, en fuyant un homme qui l’avait terrorrisé plus haut dans le monastère, il avait suivi un moine jusqu’à la crypte inférieur et perdant sa trace, nous avait découvert. Il était autant effrayé par l’attaque que pour avoir pénétré les soubassements du monastères dont l’accès ne lui était pas autorisé. Je me demandais avec inquiétude où étaient Giacomo et Giovanni mais la créature ne savait rien.
Akindimos nous en apprit davantage sur notre nature. Selon lui, nous étions des créatures descendants de Caïn. Lui même avait eu cinq enfants qui avaient chacun donné naissance à un clan. Ces clans s’appelaient les clans des latinus, des Daeva, des Gangrel, des Mekhet et des Nosferatu.
Ne sachant que faire, faute d’autres options, nous sortimes de la cachette où nous avions été enfermés. Là nous arrivâmes dans une salle de torture. Akindimos nous indiqua qu’ici l’archimandrite essayait d’élever son âme pour atteindre dieu… au vu des instruments de torture et des cadavres desséchés, Akindimos n’avait pas été le seul à avoir été torturé. Il semblait avoir été enfermé ici pendant plusieurs vies d’homme et son apparence chétive cachait une force monstrueuse. Au dessus de nos têtes, des hommes semblaient gémir, peut être des blessés ou des prisonniers. En fouillant les lieux, nous nous rendîmes compte que des personnes avaient fui en emmenant les pièces et ouvrages les plus précieux. Une note de l’administration byzantine datant de la première croisade faisait référence à un geoffroi de Caen, elle mentionnait que cet homme devait être emprisonné et exécuté. D’autres notes corroboraient les dire du nosferatu. Ce lieu était un lieu d’expérimentation empirique, dont l’objet d’étude avait pour objet de retrouver la pureté du tout puissant par la folie. Une autre note nous glaça le sang, puisqu’elle mentionnait sept sujets d’expérience arrivés le 20 janvier 1197. Quoi qu’il en soit, je devais retrouver les frères panzani. Après avoir saisi un scalpel, k’insistai donc pour remonter et atteindre le niveau supérieur du monastère. Akindimos nous ouvrit la porte et nous arrivâmes jusqu’aux geôles où les frères Panzani étaient enfermés. Incapables de forcer la porte, je partis avec Akindimos et Isidore pour chercher de quoi faire levier. C’est alors que nous entendîmes du bruit. Nous nous cachâmes et un homme arriva tranquillement dans le couloir. Chauve, la trentaine, musclé, il portait une tenue constantinopolitaine. Il avait le même tein livide que le notre et des crocs saillant. D’un air amusé, il déclama « je sais que vous êtes là ». C’est alors que je fonçais vers lui, en lui plantant ma lame dans les côtes. Il hurla et se débattit. Des griffes surgirent de ses mains. Vincente accourut. Le comte courait beaucoup moins vite. Un combat terrible se produisit. Je tentai de le mordre, n'ayant d'autre arme que mes crocs. L’homme m’aggrippa à la gorge. Vincente arriva alors et frappa la bête d’une torche qui hurla, alors qu’Isidore tentait de le ceinturer. Il riposta en lui tranchant le bras d’une griffe. De mon côté j’attrappai une torche et lui en plongeai la pointe incandescente dans la gueule. Il hurla. Le comte arriva enfin pour frapper la créature qui venait de tomber à terre...
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Message  YannD Mar 20 Mar 2012 - 15:57

des pas s’approchèrent dans le couloir. J’allais à nouveau frapper la gueule du « cainite » à terre, mais à ce moment le nouvel arrivant nous somma d’arrêter. Une aura de puissance s’en dégageait, qui le rendait encore plus impressionnant, avec son œil blanchi et son espadon. J’hésitai à finir mon ouvrage et achever l’homme à terre, mais nous n’avions plus l’avantage de la surprise… nous lachâmes nos armes les uns après les autres. Il se présenta hiératiquement sous le nom de Geoffroi de Caen. Je soutenai son regard en me présentant et il m’ordonna de baisser les yeux. Je lui répondis n’avoir aucune raison de le faire, mais sous l’effet de son pouvoir je ne résistais pas. Geoffroi précisa ses titres de prince de Caen et maître de ces lieux. Malgré sa tenue militaire byzantine, il affirma être un champion de l’église catholique et nous présenta à Gregorios qui se relevait du sol, l’air mauvais. Lorsque je lui parlais des frères Panzani en les présentant comme de bons catholiques, Geoffroi me promit de les faire libérer… Alors que nous allions vers les geôles, nous entendîmes une clameur. Les prisonniers avaient été libérés et il ne fallut pas longtemps pour leur remettre leurs fers, au prix de quelques coups d’épée. Heureusement, Giacomo et Giovanni n’avaient pas été exposés aux armes des gardes et grâce à l’aide de Michel l’Anatolien, je pus les faire libérer. Michel était un cainite qui faisait partie d’une trinité composé de lui-même, de geoffroi et de gregorios. Au sein de cette trinité il considérait être la femme de Geoffroi. Selon Michel, Geoffroi était un ancien chevalier croisé, un expert tacticien et serait à la recherche d’Omiros un grec aux cheveux noirs, considéré comme un traitre aux yeux de Geoffroi. Michel nous indiqua que tout le monde vénérait Geoffroi, tous les « cainites » du monastère avait été liés au sang à l’ancien croisé. Ils agissaient de manière automatique, mécanique. Seuls trois cainites semblaient garder un certain degré d’indépendance, en raison de leurs folies et de leur statut, Anna, Paolos et Rudolf Stratopoulos. Anna était un pachyderme de sexe féminin avachie sur le sol, du niveau duquel elle jouait et vénérait la race féline. Paolos était un dément rachitique, monstrueux, violent et sans parole, il avait bu l’âme d’un autre cainite ce qui n’avait fait qu’alourdir son âme davantage. Enfin, Rudolf était un jeune enfant d’une dizaine d’année, plutôt chétif et craintif. Je ne pus qu’éprouver un sentiment paternel pour le pauvre enfant. Il nous conta les horreurs dont il avait été le témoin, et notamment les méthodes de Geoffroi. Ce dernier avait contraint les membres de sa communauté à boire son sang, y compris Gregorios et Michel et Noe, le capitaine de sa garde. Je tentai de semer la discorde, au moins dans l’esprit de Michel, mais j’attirai malgré moi l’attention de Gregorios qui m’empêcha de poursuivre mon travail de sape, et de faire jouer les sentiments de jalousie entre les cainites liés au sang à Geoffroi. Celui-ci s’apprêtait à mener une percée sanglante à l’extérieur, alors que Rudulf semblait pris d’un tic, répétant toujours les mêmes gestes plusieurs fois de suite… je craignais qu’il s’agisse d’un indice du divin nous révélant le nombre de jours et de nuits qu’il nous restait à vivre. Par ailleurs, le jour n’allait pas tarder à poindre et je proposais à Rudolf de passer la journée avec moi et les frères Panzani. L’enfant apaisé, se sentait en sécurité pour la première fois depuis des jours et s’endormi d’une traite… Quelle terrible créature pouvait elle nous avoir infligé ça à nous et surtout à un enfant innocent, cela me semblait inconcevable… la journée passa sans que nous ne soyons dérangés.
Le soir tombé, je pris l’initiative de confronter Geoffroi, et lui mentionnai que je connaissais bien la ville, je pouvais donc le conduire jusqu’au quartier vénitien, terre catholique indépendante de l’orthodoxie byzantine. Il accepta de me prendre à ses côtés lors de sa charge prochaine, mais je ne pus en apprendre guère plus…
Faute d’informations, Michel nous proposa de nous rendre dans les sous sols pour tenter de retrouver Omiros. Je décidait de participer à l’entreprise avec les frères Panzani et je proposai également au jeune Rudolf de nous accompagner. Par chance, nous trouvâmes une cache puis le fameux Omiros qui avait réussi à déjouer la surveillance de Geoffroi. Omiros, du clan latinus, nous apprit que Geoffroi le détestait parce qu’il était byzantin et qu’il avait cristallisé sur sa personne tous ses maux passés. Selon Omiros, Geoffroi avait fait partie de la première croisade et avait failli être la cause d’une guerre entre les cainites d’orient et d’occident, avant d’être secrètement capturé et jugé par la faction politique des narséens. Omiros nous expliqua alors que les narséens étaient une des trois factions travaillant sous l’égide du prince de Constantinople, le Latinus « Claudius », et qu’en plus de la faction de Narsès, deux autres factions latinus se partageaient la responsabilité de la ville : la faction de Jean de Cappadoce et celle de Bélisaire. Omiros nous informa que Claudius était prince de la ville depuis sa fondation, et qu’il avait été jugé en 1182 suite aux exactions commises dans le quartier latin… il nous apparut alors que le monastère de St Luc où nous avions été enfermés un an était un pénitentier qui cachait dans ses sous sols des laboratoires d’expériences interdites…


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Message  Invité Mer 23 Mai 2012 - 19:06

Espace minimaliste, simple paillasse. Il me semble revoir la prison de mon enfance. Il ne manque que la carafe d'eau sur la petite table et le crucifix sur le mur. Mes compagnons d'infortune sont tous partis, accompagnés de leurs hôtes, tandis que je reste seul, enfin libre de méditer sur les derniers événements.
Il me semble que c'est hier que Damianos m'avait convoqué. A ce moment je dissertais depuis cinq heures sur un petit extrait du Sisyphe de Critias. Un texte que Nazarino aurait adoré. Je venais juste d'avoir l'autorisation d'écrire par Zacharias que mon maître me demandait de venir prés du feu. Une lettre à la main, il me dit que je devais me présenter en son nom à la préfecture, le lendemain, à l'heure exacte précisée dans le courrier. « C'est tout. » me dit-il avec un petit sourire énigmatique. Il aimait que j'apprenne à me débrouiller avec le moins d'informations possible et c'était autant agaçant que formateur.

Peu de temps après mon arrivée sur place, je rencontrai les membres de notre petite coterie. Avec le recul, on aurait dit les vainqueurs d'une loterie. Le plus heureux des gagnants était sans doute Primus. Son air, toujours jovial, loin des stéréotypes militaires étriqués, et la chaleur de son accueil nous mis tous à l'aise. Damianos ne m'avait rien dit et je me présentai comme potier. C'est alors que j'appris que l'on avait besoin de mes talents de linguiste. Un potier linguiste évidemment ce n'est pas courant. D'ailleurs, la première fois que je sortis du vélin de mon sac, cela attira l’œil inquisiteur de Nazarino. Il semblait toujours longer les murs de peur qu'on le poignarde et j'admirai la grande confiance qu'il plaçait en nous. La présence de ses gardes du corps, deux frères un peu bonne pâte, ne faisait que renforcer cette impression. Pourtant les connaissances de Primus n'étaient pas moins étonnantes que les miennes. Il ne me manquait sans doute qu'un glaive menaçant à la ceinture pour calmer les suspicions.

L'affaire : six statues laissées là où auraient du se trouver des cadavres. Après enquête, il semblerait que les statues soient des représentations de victimes d'un culte du démon pestifère Asaag, lui-même ennemi d'un autre culte, celui de Pazuzu. Enfin... semblerait... car l'affaire n'est vraiment pas claire. Nous ne savons toujours pas les mobiles pour chacun des meurtres, si meurtre il y a vraiment eu pour tous. De plus, alors que les quatre premières statues ont été faites à l'aide d'une magie que je ne connais pas, les deux dernières semblent plus banales. Pourquoi se fatiguer à user de magie et pourquoi les deux dernières disparitions sont-elles différentes ? Nous avons bien pu obtenir quelques informations sur le culte d'Asaag après que Narazino en ai fait capturé quelques membres mais rien de bien intéressant. Peut-être serait-il bon de fouiller un peu les interrogatoires de certains. Je vais voir avec Dias s'il ne serait pas possible de tous les obtenir, en espérant que les plus intéressants existent toujours. Après enquête sur la statue dénommée Zoï, nous avons découvert qu'il s'agissait de la représentation d'une certaine Hélénée Kresis, noble de son état. En remontant la piste, nous sommes tombé sur le présumé coupable dirigeant de la secte, Asterinos Ostenas. Présumé parce qu'une fois arrivé à cette hypothèse, le Grand Domestique Gregorios Kurkunas a pris l'affaire en main. C'est alors que celui qui aurait pu nous en dire beaucoup plus s'est trouvé dans l'incapacité de répondre à nos questions. Le pauvre Asterinos n'aura pas survécu à l'interrogatoire ni à la crucifixion. Un peu facile quand on connaît aujourd'hui l'aptitude de certains de mes hôtes à trifouiller les esprits. Et bien sur, une fois l'affaire presque officiellement résolue, Gregorios nous envoie sous terre récupérer des informations complémentaires sur la secte et un prétendu champion. Le pire, c'est qu'on y est allé comme des imbéciles. C'est là que tout a commencé à dégénérer. Dans les égouts, un grand moche dans un sarcophage recouvert de morceaux de cadavres humains et un groupe de moines louches peu bavards au comportement peu chrétien poussant à la consommation de spiritueux tout aussi douteux qu'eux-même. Le premier a fui et les autres nous ont obligé à boire un somnifère dans une gourde. Et je n'ai même pas eu le temps de jeter un œil aux livres que nous avions trouvés. De toute façon, il y a fort à parier que mes compagnons d'infortune ne m'auraient pas laissé lire ces livres impies. Pourtant, il faut connaître l'ennemi pour le combattre et aucune connaissance n'est mauvaise en soi mais allez faire comprendre ça à une bande d'inculte. Pour couronner le tout, une fois endormis, les moines nous ont égorgés. Enfin... les moines... même ça on en est pas surs. A partir de là, tout est devenu flou et, en dehors de quelques visions, images de nos vies communes selon Narazino, nous nous retrouvons tous dans une cave un an plus tard, un bout de bois dans le cœur. Et pas du genre écharde le bout de bois. Plutôt pied de table.

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Résumé première acte : "La traversée du Phix" Empty Diatribe contre la chartreuse...

Message  Invité Mer 23 Mai 2012 - 20:32

En face de nous, une créature vaguement humaine. Il ne s'agissait pas de peste mais plutôt de déformations. J'ai des doutes sur les véritables raisons de notre réveil mais Akimdinos nous appris beaucoup sur notre nouvelle condition, toutes s'étant révélées vraies pas la suite. Nous sommes vampires et immortels. S'il n'y avait pas autant de défauts j'aurai presque pu m'en réjouir. Avoir le temps laisse des perspectives pour des recherches. Et nous sommes des caïtifs, des sans-clans moins que rien car notre sire nous a laissé tombé et créé sans autorisation du prince. Ce n'est pas vraiment un grand choc quand on est né dans la fange mais pour les autres du groupe qui pétaient dans la soie, ce sera dur. Fini les prostitué(e)s du port pour le génois. Nazarino et les autres vont devoir apprendre à travailler. Pour l'architecte, habitué des égouts qu'il est, la transition sera plus facile. Mais Primus va devoir cacher ses grognements quand il recevra des ordres et je sens que ce sera difficile pour lui, surtout avec Dias. Akimdinos est serviteur de l'archimandrite, celui qui dirigeait le lieu ou nous étions, le monastère de Saint Luc, près de Constantinople. Ce dernier se serait fait évincé par ses pensionnaires, d'autres vampires sur lesquels étaient faits des expériences.

Une fois sortis de la pièce, nous nous somme retrouvés prés d'une fontaine. Non loin, une petite bibliothèque récemment détruite. En cherchant, nous avons trouvé des traces des expériences menées sur place. Elles devaient servir à comprendre comment la folie pourrait permettre de se rapprocher du divin. L'idée est intéressante mais la méthode est franchement barbare. Encore l’œuvre d'un fanatique. Au milieu des notes, un papier parlant de l'arrivée de sept nouveaux sujets le 20 janvier 1197, c'est à dire exactement une semaine après notre passage dans les égouts.
Une fois sortis, on a découvert un vrai chaos. Un puissant vampire nommé Geoffroy de Caen avait on ne sait comment recouvré la liberté et pris le contrôle du monastère, asservissant mentalement tous ceux qui lui avaient résisté. Feignant de le servir, nous avons accepté de rechercher un certain Omiros qui se cacherait quelque part dans le monastère. De tout les cinglés croisés dans le monastère, nous avons choisi le plus jeune pour nous accompagner, Rudolf Stratopoulos, un enfant infanté il y a peu, victime sans doute innocente des atrocités du lieu. Je retiens encore mon dégoût de la situation. Que faisait cet enfant ici ? Ses parents l'avaient peut-être abandonné aux portes du monastère alors qu'il était nouveau-né. Elevé comme moinillon, il aura eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Des souffrances passées resurgirent et je découvris alors que mon âme contenait quelque chose d'inhabituel, de sombre, d'inhumain. Quelque chose qu'il me fallait contrôler pour ne pas être contrôlé. Je failli sauter à la gorge d'un de mes imbéciles de camarade suite à une simple remarque concernant le garçon. Je vais devoir faire attention à mes émotions jusqu'à ce que j'en sache plus sur ma nouvelle nature. Nous apprîmes plus tard que le destin de Rudolf était scellé. Il est interdit d'infanter des enfants et tout contrevenant, victime comme responsable, est condamné à la destruction. J'espère que l'étreinte n'a pas condamné son âme et que Rudolf a aujourd'hui trouvé la paix. Néanmoins, mon manque de sang-froid récent me fait penser que notre âme n'est plus vraiment la même que lorsque nous étions humain. Suis-je toujours qui j'étais ? Un vampire peut-il trouver la paix ? Il va falloir faire des recherches dés que je le pourrai.
Nous finîmes par trouver Omiros, dans une autre pièce cachée, près de la fontaine. Avec lui, nous avons pu fuir et avoir des explications complémentaires de celles d'Akimdinos.
Tiens... il a disparu celui-là. Dommage.

Omiros a pu répondre à beaucoup de questions sur la politique vampirique de la ville. C'est un latinus, le genre de vampire qui regarde de haut en faisant travailler les autres. Mais il avait une dette envers nous et s'en ait acquitté. Il nous a confié à un Mekhet qui lui devait un service, Zareh. Il est clair que la notion de service rendu et de dette à une forte valeur dans cette société de l'ombre. Il est donc préférable de rendre des services plutôt que d'en demander car rien ne semble gratuit.
J'en appris un peu plus sur la raison de notre manque de contrôle concernant certaines émotions. L'étreinte semble transformer une partie de notre âme, laquelle devient une sorte de bête. Nous avons désormais un instinct animal pouvant prendre le dessus si nous n'y faisons pas attention. C'est sans doute l'une des raisons pour laquelle les vampires sont obsédés par l'ordre et le contrôle. Contrôler son environnement, c'est aussi se contrôler soi-même.

Chez Zareh, nous avons rencontré Heinrich von Babenberg, un vampire noble de Viennes, cherchant à étreindre en ville puis à y créer une ambassade. Il attendait de rencontrer les responsables locaux pour obtenir une autorisation. Étonnement aimable compte-tenu de notre condition, nous avons discuté longtemps avec lui de nos situations.
Nous étions caïtifs et sans véritable protecteur. Aucun vampire sain d'esprit ne nous adopterait sans que nous n'ayons démontré des talents particuliers. Et cela pourrait prendre des siècles. C'était une clandestinité isolée, incertaine et suicidaire contre une servitude tout aussi incertaine mais au moins avions-nous une chance. La nuit suivante, le courageux Zareh nous présenta aux autorités de la ville.

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