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Message  Invité Mer 13 Aoû 2008 - 17:38

Introduction : AB INTESTAT

Ostium – Décembre Anno Domini 324

Face au port de Trajan, le rythme saccadé des tambours se répercutaient le long des bâtiments en briques. Une main en visière pour se protéger du soleil rasant de la fin de l'après midi, Caïus tourna la tête. Des centaines de vaisseaux mouillaient dans le port impérial, un hexagone d'une largeur de mille pas. Les voilures ferlées, les proues et les ornementations colorés brillaient ce soir là de tous leurs feux. Les nuées se teintaient alors de pourpre et d'or, dans d'infinies variations de teintes. Une brise charriant les embruns de la Mare Nostrum réveilla alors le jeune homme de sa mélancolie.

« - Un magnifique coucher de soleil, commente soudain une jeune femme allongée sur une belle litière de velours et de soie. Ses cheveux noir de jais étaient un nuage d'or rouge retenu sur sa nuque par un carré de soie violet dont les pans retombaient dans son dos. Des poudres appliquées avec soin faisaient ressortir la rougeur de ses lèvres, l'éclat de son regard violacé et la ligne de ses pommettes. Elle portait une robe de soie chamarrée bleu nuit qui mettait en valeur la féminité de sa silhouette.
- En effet, reconnaît le jeune homme, un peu gêné en regardant cette jeune femme.
- A qui avons nous l'honneur jeune patricien ? Demanda la jeune femme avec un sourire entendu.
- Caius Laevinus Felix, et puis je savoir le nom d'une dame aussi courtoise ? Répondit le jeune homme en souriant de même.
- Laevinus ? ... Cela fait des années que je n'ai pas entendu parler de cette famille de notre Gente. (Souriant étrangement) Je me nomme Léa Volusus Cycnus. Votre bateau ne partira pas dans la soirée, permettez moi de vous inviter.
- (Réfléchissant rapidement) J'ai déjà pris nuitée dans une auberge, Domina...
- Coupant sèchement le jeune homme. Kira ! Faîtes en sorte de dédommager ce jeune homme et revenez à Rome, je vous fais confiance. Nous vous attendons donc dans ma villa sur le Quirina à Rome. » Faisant un signe avec son éventail, la litière se releva et s'enfonça rapidement dans la rue.

Surpris de cette rencontre qui lui semblait si peu fortuite, il regarda pensivement la jeune esclave qui attendait ses ordres pour aller vers l'auberge. Dans un silence pesant, ils dédommagèrent le tavernier pour la nuit et prirent soin de s'inscrire pour un bateau partant demain matin pour Alexandrie.

La litière s'arrêta. Kira qui marchait en tête alla frapper à une porte de bois de chêne. La porte s'ouvrit ; la litière entra dans la résidence. Sous l'archivolte de la voûte d'entrée, le portier aida Caius à descendre. Surpris par la grandeur et la majesté des lieux, le jeune homme se laissa conduire le long d'une salle pavée de marbre couleur écume. Au plafond, les incrustations peintes fourmillaient de dauphins, de sirènes, d'anguilles et de requins.

A travers le dôme de l'atrium, des coulées de lumières lunaires jouaient avec les vitres vertes et bleues, puis ruisselaient sur des murs crème dénués d'ornement. L'air paraissait miroiter. Au bout du hall se dressait un poseidon monumental, soutenu par des marsouins et entouré de ses néréides. Des vagues de pierre s'écrasaient sur le socle de la statue. Des serviteurs conduisirent Caius le long de l'atrium, jusqu'au roi des océans. Les boucles noires du frère de Zeus avaient une ondulation naturelle et le teint de sa peau respirait la vie. Les lèvres délicates des océanides s'ouvraient comme de fragiles boutons de rose.
- Il est magnifique, n'est ce pas ? Fit une voix au timbre rauque.
Les nerfs à vif; Caius se retourna lentement. Du coin de l'oeil, il vit les serviteurs s'incliner et s'écarter avec déférence. A droite de la statue, un escalier conduisait au jardin intérieur. Une femme élancée se tenait sur la marche palière. Ses cheveux noirs de jais cascadaient sur sa somptueuse chute de reins. Des épingles d'or scintillaient comme autant d'étoiles miniatures sur sa tête. Portant la même robe de soie bleu nuit, des rangs de perles fines et un sautoir d'or rouge tombaient de son coup de cygne pour se nicher entre ses seins. Caius réprima un hoquet de stupeur. La belle dame sourit, amusée par cette réaction.
- Venez mon cher. Allons dans le jardin. »

Alexandria – Novembre Anno Domini 324

Théophilus se réveilla dans la pénombre. Cette fois, nul homme encapuchonnée n'attendait au pied de son lit. Soudain, des rayons de lumière indiquent l'aube jouèrent sur les draps. Il se leva, étonné de ne souffrir d'aucune contusion. Un calme étrange l'habitait, comme si un puits d'infinie sagesse s'était creusé au fond de son âme.

La petite pièce comptait toujours un écritoire et deux coffres de bois sombre cerclés de bronze. Aux murs étaient accrochés les écrits des évangiles, ornés de dessins cabalistiques. Sous ses pieds nus, il sentit la froideur de la pierre. Il s'approcha alors d'une vasque en étain et fit ses ablutions du matin en faisant une prière pour ce nouveau jour. Il regarda autour de lui sans savoir où il était, l'endroit semblait si étranger à son monastère.

« (Pensivement) C'est vrai, j'ai eut une crise cette nuit mais après je ne me rappelle plus de rien, juste de ce moine encapuchonné qui semblait prier à mes côtés. »

Il regarda une nouvelle fois autour de lui et sentit comme une lourdeur au plus profond de lui-même. La vieillesse commençait à faire son oeuvre et Dieu se rappellerait à lui bientôt, il fit son signe de croix en songeant aux heures heureuses de sa jeunesse. Il s'approcha de la porte en lin de cette petite chambre et l'ouvrit.

Dans la pénombre de l'aube, il vit les premiers bateaux de pêches quittant le Pharos pour aller vers les côtes poissonneuse de la Mare Nostrum. La ville semblait se réveiller calmement. L'odeur de l'encens et des épices inondaient toujours les habitants d'un voile protecteur qui venait des boutiques et des tanneurs sur les quais. Une foule de bateaux, d'esquifs, de voiles semblaient danser dans les eaux calmes du port civil. Au loin, on voyait le Phare qui s'éteignait pour laisser apparaître sur le port, la gigantesque infrastructure gréco-egyptienne du Museum.

Quand il finissait de mettre sa robe de bure, il vit entrer dans sa chambre un jeune homme de belle prestance et en bure de même. Il attendit un instant que Théophilus s'apprêta. Ce dernier se retournait alors en exprimant un grand sourire :

" Arius, mon vieil ami, vous êtes de retour de Constantinople ? "



Note : j'attends d'avoir les BG définitifs avant de continuer cette introduction romancée de la campagne...

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Message  Invité Lun 22 Déc 2008 - 17:55

Excusez pour ma réponse tardive, mais une semaine 1/2 de formation sur les matièes dangereuses vous transformes un homme....

Très Chère Valeria Laevina Aeria,

Soyez informé qu'il n'y aura point de mariage pour moi, car celui-ci est déjà consommé et ce depuis un temps certain déjà.

Ensuite, vous avez raison, je fais preuve de cynisme, d'ironie et d'humour, et ce du fait de la situation de notre empire, car à mon sens c'est tout ce qu'il nous reste quant l'on voit la façon dont l'Empire Romain est considéré de nos jours. Vous m'avez bien ciblé très cher.

Cependant, laissez moi vous montrer ce que je trouve insultant. Comme vous nous l'avez fait remarquer, nous allons et étions déjà fort occupés suite à la réception de cette lettre par notre Dominus :
"Dominus Augustus, au nom de notre personne, nous vous mandons pour résoudre l'affaire nous présentant des problèmes au Broucherion. Nous saurons nous montrer agréable envers votre famille si peu au fait des affaires politique de l'Empire. Si vous pouviez résoudre cette affaire dans la plus grande intimité et la plus grande dextérité.
Amicalement, Flavius Julius."

Ceci est insultant.

Vos chers cousins se sont donc mis en branles pour résoudre cette affaire, tout en sachant que nous devions aussi récupérer une bague en sardoine.

Suite à nos investigations, nous avons pu trouver une piste, qui nous à emmené du quartier Delta au quartier Beta (lupanar).

Nous avons découvert qu'une certaine Corina, blanchiseuse de son état en Delta(quartier Juif), était devenu femme de petite vertue en Beta, avec une augmentation significative de ses revenus. Cette même Demoiselle serait en possession de la bague.
Peut de temps après cette découverte (plus quelques autres), nous nous sommes rendu en sa demeure pour y trouver un cadavre et une vieille femme dénomée Ecube ainsi qu'un enfant qui nous a échappé (pas assez de garde semble t'il pour arrêté et se saissir de cette petite anguille ).

Suite à ce meutre, Ecube la soit disant servante, fit la description de Theophilus et de Caius à la garde et les présenta comme les assassins de cette pauvre Corina.

Bien entendu, le malentendu fut dissiperet nous avons chercher à savoir à qui aurait profité le crime. Nous avons logiquement orienté nos recherches vers Opia, la plus grande maitresse de maison close du quartier.
Les investigations furent infructeuses.

Nous avons donc recherché cette charmante Ecube, sur qui nous avons mis la main et qui après un petit interrogatoire nous narra un belle histoire.

Corina, recevait en sa maison tous les 5 mois, deux personnalités : Caius Furius Rufus (erreur de ma part ou pas :Rufus Marcus Caius est le nouveau tribun d'Alexandrie, serais un lien de parenté ?!) et Valeria Quintilus Gaius Jelius (mari de la fille du nouveau tribun) qui seraient ses assassins et donc les nouveaux possesseurs de cette bague. (toute personne voulant bien compléter et corriger sera la bienvenue)

Donc maintenant, que faisons nous ?!
En sachant que nous avons à notre disposition une cassette remplie d'or appartenant à Ecube et qui correspond à des taxes impayées sur une activité non déclarée qui rentrait en concurrence déloyal (car non déclarée et net d'impôt) avec notre charmante Opia (en sachant que les questeurs sont tous remplacés du fait de l'arrivée du nouveau tribun et que cette cher Ecube perd donc son unique protecteur). Nous pouvons donc, peut être voir à négocier cette cassette avec Opia, car elle qui devrait lui revenir du fait de cette concurrence déloyal, en échange d'info ?!

De plus, il nous faut distraire la famille Venetac qui croit à présent avoir un pion en notre famille, que je ne citerais point, pour ne pas me montrer insultant. En sachant que cette famille a déjà par le passer fait affaire avec notre famille, et que tout ne s'est point déroulé comme convenu car nos cher cousin Corvus ne l'entendaient point de cette oreille et ne l'entende toujours point. Je suis en tractation avec cette famille afin de leur faire oublier un éventuelle mariage avec notre famille, mais cela comporte des risques, que nous sommes obligés de courir.

Par conséquent, nous n'avons point chomer, mais comme la situation devient critique au vue des personnalités impliquées, il serait bon de mettre nos idées en commun, afin d'éviter de nouvelles erreurs qui pourrait m'amener une nouvelle fois à vous paraitre insultant cher cousin (nb'oublions pas non plus cette cassette d'or tombant dans la rue devant de nombreux passant.) tout en sachant que je serais fort déçu si vous vous montrer trop indulgent envers des membres de la famille faisant dee erreurs pouvant entrainé la disgrace de notre famille moi inclut de bien entendu.

Bien à vous,
Valerius Laevinus Carolus Voluntarius.

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Message  Invité Lun 22 Déc 2008 - 17:59

Aeria vint au chevet de son cousin souffrant afin de prendre de ses nouvelles et de lui tenir compagnie, malgré son état. Celle ci affiche à présent un visage plus grave, plus amer qu'avant, comme si elle avait laissé les jours de bonheur et de tranquillité loin derrière elle. Néanmoins rendre visite à Carolus semble lui remonter un peu le moral.

"Excusez moi de n'avoir été plus tôt à votre chevet, mais beaucoup d'évènements se sont produits depuis les sanglants faits de l'entrepôt. J'espère que notre cousin Marcus ( Stéphane) recevra ma lettre le mettant au courant de ceux-ci, et lui signifiant l'actuelle position de notre famille prise par notre nouveau dominus. Je me demande bien pourquoi il reste cloitré entre les murs de la domo de l'épouse de cet horrible préfet, mais je suis certaine que le mettre au courant des évènements lui permettra de prévoir à l'avenir. Ne craignez rien cousin, Bonus se charge de lui porter la lettre en main propre et il la détruira au moindre signe suspect, afin qu'elle ne tombe pas entre de mauvaises mains. Et puis je gage que Messalina, la cousine de mon époux, saura respecter les coutumes de la politesse et n'ouvrira pas les messages reçu par notre cousin.
Voici donc le tenant de cette bien triste affaire, qui ne m'a fait que trop de peine ...
Vous devez surement vous souvenir de la mission que nous avait confié feu Valeria Laevinus Augustus Senior mon grand père
. "

Aeria marque un temps d'arrêt dans son récit, refoulant à grande peine ses sentiments. Ceux-ci semble partagés entre tristesse et colère. Après un moment elle reprend son récit.

"Ainsi donc mon grand père avait reçu un message promettant une aide certaine pour les questions de politique à la condition sine qua non que nous retrouvions un objet particulier, la bague de Sardoine. Nul besoin de vous faire un long résumé la dessus, moi même n'ayant pas au début suivis cette affaire de près.
Arrivé chez Corina vous aviez vu que la pauvre fille avait été assassinée. C'est d'ailleurs l'enquête sur son meurtre et la bague qui a conduit à ce qui s'est passé à l'entrepôt : à savoir les mauvais coups que vous et notre cousin Aulus (Christophe) vous êtes pris. Mais réjouissez vous car grâce à vous Psecas, la pauvre petite enfant que Castor avait caché dans l'entrepôt, à pu être sauvée et elle va à présent un peu mieux.
D'ailleurs apprenez que l'assassin de Corina, la chose qui était dans l'entrepôt et nous a lancé ces sortilèges, n'en avait pas après la bague de Sardoine mais une tablette qu'avait sur elle la petite. Je vous en parlerai plus en détail un peu plus tard, je ne veux pas rompre le fil du récit risquant par là même de vous embrouiller.
Quoiqu'il en soit nous avons reçu dans les jours qui suivirent une bien étrange fiole de verre. Une sorte de filtrat brumeux semblait flotter en son milieu, et à part cela elle était dépourvue de tout contenu. Le seul élément remarquable de la fiole en elle même était une marque juste au dessous du bouchon qui voulait dire en vieille symbolique grec "loto phagos", du temps de Ptolémée.
Selon la mythologie grec elles poussèrent lorsque le sang de Hadès, blessé par Déméter quand il enleva sa fille Persephone, fut répandu sur le sol du monde des vivants. Bien entendu il s'agit donc d'une fleur légendaire, que beaucoup même considèrent comme pur fruit d'imagination ancienne. O combien doux est donc l'ignorance comme le soulignait Platon...
Quel rapport avec cette fameuse bague me direz vous très cher cousin ? J'y viens, j'y viens.
Grâce à la perspicacité de Caius (J.C.) et de Théophilius (Yann) retrouver la bague ne fut pas si difficile que cela. Bien que cela reste à confirmer par ceux ci, il me semble que c'est chez Enios, l'ébéniste juif, que se trouvait la bague. Celle ci lui avait semble t-il été confié par un émissaire qui lui avait signifié qu'il s'agissait du "dernier testament de Corina". Demandez à Caius et Theophilius pour avoir plus de détails là dessus, mais au final Caius revint avec la bague en sa possession.
Elle était constitué d'une pierre de couleur orangée et très bien taillée, une Sardoine, et dont l'anneau formait deux serpents noirs en obsidienne lovés autour d'un loto phagos. Etrange coïncidence n'est ce pas ? Vous m'en direz tant cher cousin...
A propos de coïncidence, nous reçûmes également la visite de Valerius Corvus Andreas Gregalis, le dominus des Corvii. Peut être pourriez vous me parler un peu de lui, il me semble que vous vous connaissiez ou peut être est ce que je me fourvoie ?
Bref en tout cas notre mission semblait accomplie malgré les mystères qui planaient encore au dessus de la famille. Car en réalité ce n'était que le début des sombres jours qui nous attendaient ...
Pour ma part cela faisait plusieurs jours que j'avais recueilli la petite Psecas. La pauvre avait subit d'horribles outrages et était fort choquée. Mon Dieu, je pris pour que soient châtiés les responsables du malheur de cette innocente. J'enrage de ne rien pouvoir faire de plus pour elle, mais je crains que bien s'en occuper et lui donner l'amour auquel elle aurait du avoir le droit est la seule chose que je puisse faire avec Cacillia et l'aide de Bonus.
Ainsi après une bonne semaine elle semblait mieux se sentir. Alors que je lui racontais un soir l'histoire des XII travaux de Héraclès, elle sortie de ses vieux vêtements (qu'elle s'était refusé de quitter et que nous avons dû laver en même temps qu'elle) une tablette, fort habilement dissimulée, fait d'un métal totalement inconnu de moi même. Une première expertise de celle-ci et je me rendis compte qu'il s'agissait d'une tablette de cérémonie mortuaire, correspondant aux anciens rites du Péloponèse. Une gravure représentait deux Khimaira (Dans la mythologie grecque, monstre à tête et poitrail de lion, à ventre de chèvre et à queue de dragon crachant des flammes) tenant le coeur dans l'urne. Psecas m'a alors dit à mon grand étonnement - c'était la première fois qu'elle disait une phrase complète depuis que je l'avais recueilli et j'en étais très contente - que la tablette lui avait été offerte par Corina, et qu'elle servait à protéger. Ecube en aurait aussi reçu une semble t-il.
Psecas voulant récupérer la tablette et ne voulant voler la pauvre enfant, je me dépêchât de recopier les gravures de la tablette. Puis soudain je fut emporté en un autre lieu
."

Encore une fois Aeria marque un temps d'arrêt, comme si le souvenir de ce qui s'est produit semblait encore douloureux. Quand elle évoquera cet endroit, c'est avec une profonde nostalgie qu'elle le fera.

"Tout autour de moi n'était que beauté, un immense champs de fleurs aux senteurs envoutantes - comme celles émanant du bandage qui vous a été appliqué - s'étendait à perte de vue. D'après mon analyse il s'agissait là de loto phagos mais rien n'est sur. Des nymphes dansaient et s'amusaient et de splendides papillons blancs tournoyaient tout autour de moi. Il m'a semblé apercevoir également un ou deux piliers d'origine grecques mais surtout une grande cité bien plus au loin.
Cher cousin comme je me sentais bien en ce lieu, comme si mon âme était enfin libéré des entraves de la vie. J'avançais dans ce monde de paix et de tranquillité, habillée dans une simple robe blanche, et plus j'avançais moins je sentais mon coeur battre. Comme j'aurais voulu rester en ce lieu, mais je savais que je ne le pouvais. J'ai des obligations ici bas et je ne pouvais me contraindre à abandonner tout ceux qui avaient besoin de moi, et à faire souffrir ma famille et mes proches en les abandonnant derrière.
Aussi lourd que soit ce choix, je me suis mise à vouloir faire demi-tour. Loué soit le seigneur car dans ce monde de bonheur il m'ouvrit une porte qui me permis de retourner parmi les miens.
Il faisait froid à mon réveil... Vous ne pouvez imaginer l'horreur que suscite la perte d'une telle liberté... On m'informa en détail plus tard de ce qui s'était passé. Peu après que j'eus recopié la tablette, je perdis connaissance et une tache de sang commença à se répandre à l'endroit de mon cœur , alors même que nulle blessure tangible ne soit visible.
Par la suite Caius (J.C.) pris la tablette à Psecas, et fort heureusement il ne la brusqua pas même si la petite refusait de lâcher celle-ci. Il alla ensuite voir le dominus (qui avait récemment refait surface, rentrant de son "voyage") pour le mettre au courant des évènements. Mais à peine Caius lui eut il parlé de la tablette que le dominus tenta de l'assassiner avec une dague qu'il dissimulait. Pourtant il n'en fit rien, comme si quelque chose l'empêchait de le faire : la tablette que portait notre cousin à ce moment là l'a protégé en vérité.
Alerté par le bruit, Théophilius (Yann), Aulus (Christophe) et moi même arrivèrent devant notre cousin encore choqué par ce qui venait de se passer. Feignant une crise de démence passagère dût à l'âge, le dominus s'excusa et alla se reposer. Je remarquai qu'un étrange papillon noir semblait le suivre dans ses déplacement.
Caius nous raconta alors ce qui venait de se produire. Théophilius fut le premier à réagir : ayant confié la seconde tablette du même type à Orion - le bras droit du dominus - il réalisa que ce dernier devait en ce moment même être en train de la lui remettre.
Il était trop tard : arrivé dans la chambre du dominus Orion gisait au sol gravement blessé, la seconde tablette avait disparut, tout comme le dominus.
Néanmoins j'entendis au loin comme un papillon en train de voler. Je me précipitais du mieux que je pus dans la direction du son, tendis que mes trois cousins prirent des directions différentes : Aulus (Christophe) et Théophilius (Yann) se ruant vers les appartements de Valerius Publicolae Milo Status.
C'est bien là bas qu'ils la trouvèrent, la cause de tout les maux récents de notre famille. Caché dans l'ombre du plafond des appartements de Milo, l'assassin fondit sur Milo, Théophilius et Aulus. Il était comme enroulé entièrement de bandages et maniait deux lames incurvés en os me semble t-il. Grâce à notre cousin Aulus et aux gardes de la domus - paix aux âmes des malheureux qui ont succombés sous les coups de l'assassin - Milo ne fut pas blessé.
Mais ce fut l'intervention de Caius qui mis à bat l'assassin. Appliquant la plaquette sur lui, il se mit à se décomposer et à devenir poussière, ne laissant derrière lui qu'un scarabée d'obsidienne en lieu et place de son cœur et un tas de poussières et de bandelettes. J'ai assisté à la fin du combat, car le bruit du papillon m'a mené à celui-ci. En effet le papillon semblait suivre la créature occulte, qui était la même qui avait assassiné Corina et qui était présente dans l'entrepôt.
Au passage vous avez sans doute du remarqué la remise sur pied spectaculaire de notre cousin adoptif Aulus, qui combattis avec sa pleine forme. Nous ne nous expliquons pas son rétablissement surnaturel pour tout vous dire.
Plus tard nous avons retrouvons le corps de mon grand père, mort depuis plusieurs jours. La créature avait apparemment le pouvoir de changer d'apparence, et avait pris la place du dominus depuis déjà un moment - environ une semaine. Quant au dominus il n'était jamais réellement parti à priori, et s'était caché pendant tout se temps pour régler certaines affaires. Cela n'a pas suffit à sauver mon cher grand père ...
De plus la créature portait elle aussi un anneau similaire à l'anneau de Sardoine, mais avec une pierre d'obsidienne. Celui portant cette bague avait le pouvoir de savoir où se trouvait ceux portant les bagues de Sardoine plus "classique". Ainsi Milo portait lui aussi une bague de Sardoine, offert par le fils de l'empereur, Julius, à sa naissance. Naturellement il s'en débarrassa rapidement dès qu'il eut compris le manège de Julius. Voyez vous à présent le lien entre la créature, les anneaux de Sardoine, Milo, les pouvoirs païens de Gracus et le préfet - qui est je vous le rappelle un ami de Julius ?
Autant vous dire que après ces sombres évènements la famille avait nombre de chose à régler, dont la plus urgente fut la nomination d'un nouveau dominus.
Le dominus avait présenté dans son testament deux candidats potentiels : Théophilius et Caius. Elever un prêtre chrétien la tête de notre famille ne semblait pas enchanter beaucoup de monde parmi les votants - qui comprenaient Argontus (le père de Theophilius), Aulus (Christophe), Theophilius (Yann), Aerius (mon père), Caius (JC), Primus (mon frère) et moi même. Pourtant lorsque Caius donna sa voix à Theophilius tout fut joué et il devint le nouveau dominus.
Le reste ne fut que pur formalité, mais je ne vous cache pas qu'un papillon blanc nous observa avec intérêt tout au long de l'élection.
Voilà vous savez tout, j'espère qu'à présent mes précédentes paroles vous semblent plus cohérente - à défaut d'être facile à comprendre. Notamment je suis persuadé qu'à présent vous comprenez le pourquoi de cet "efcharisto".
A présent je dois malheureusement vous laisser cher cousin, car j'ai quelques petites choses pressantes à faire. Soignez vous bien, mais faites attention aux papillons
."

Aeria commença à faire demi-tour, puis se ravisa.

"Au fait, une chose que j'ai oublié de stipuler à notre cousin Marcus dans ma lettre - voulant lui réserver la surprise : je suis à présent femme mariée. Il faut par ailleurs que je retourne auprès de Milo mon époux dès à présent. Notre mariage sera officiellement présenté durant le banquet organisé par la cousine de Milo, alors je compte sur vous pour ne pas gâcher la surprise jusque là. D'ailleurs une fois l'annonce faite je compte sur vous pour présenter mes amitiés au dominus des Corvii si je n'ai pas l'occasion de le faire n'est ce pas ?
Autre chose l'intégralité de ce que je viens de dire est placé sous le sceau du secret de notre famille, et seul le dominus est juge de ce qui devra être dit à ce niveau là. D'ailleurs ce n'est pas pour rien qu'aucun serviteurs n'est actuellement présent dans cette pièce. Marcus à également été mis au courant de cela et de la nature pour le moment secrète de cette affaire.
Bien je passerai vous voir régulièrement, reposez vous bien cher cousin
."

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Message  Invité Mer 30 Mar 2011 - 16:11

Acte I - Premier scénario

(je ne donne que le fil directeur de la dernière séance, je ne donne que quelques noms pour faciliter la compréhension ^^, si vous voulez rajouter des choses, n'hésitez pas lol)

Invitée au mariage d'une personnalité proche de l'empereur avec le fils aîné d'un des anciens lieutenants du Triérarque Licinius, Comemimus, la famille des Laevinii s'installe dans une villa s'ouvrant sur le Propontide, on peut voir au loin la cité de Byzance brillée de mille éclats, les chalands et les bateaux de pêche travaillés encore de nuit..... Ils apprendront que des personnalités importantes sont mêmes invités à ce mariage....

La soirée commence tranquillement avec pas mal de discussions avec certaines personnalités quand une jeune femme alexandrine du nom d' Aquila vient présenter au futur marié un magnifique cadeau.... n'écoutant que leur courage, les laevinii arrêtent la jeune femme et découvre l'horreur du cadeau empoisonné (subtil jeu de mots vous me direz ^^), ils apprennent alors que la personne derrière cela est un charmant jeune mage du nom de Tremere, qui a fui avant de voir son forfait accompli.... les Laevinii découvriront alors une suite de passage secrets menant sur la crête au dessus de la villa et des traces de carrioles se dirigeant vers Byzance.... Aquila en sortira bouleversée d'être ainsi manipuler par son Mentor, qui ne lui a pas dit qu'il la manipulait (sûrement une leçon à méditer pour la jeune mage)....

Entretemps, les Laevinii apprennent qu'un serviteur est un traître potentiel (travaillant pour une obscure Umbrae de Byzance, mais elle est très mignonne, elle a du "chien" si j'ose dire, bref, je m'égare....) et choisissent de le surveiller de près, il était pas très malin comme serviteur aussi... Enfin, les choses semblaient se calmer un peu quand on entendit le cri de ce cher Illis Felix qui est coursé par un drôle d'animal canin avec de la bave d'ombre sur des crocs noirs obsidiennes....

Pendant ce temps là, l'ancien dominus de la famille Laevinii se dirige vers les docks de la villa pour aller rencontrer un homme étrange du nom de Léo Régulus qui souhaitait s'entretenir avec lui dans la plus grande discrétion....


Dernière édition par Nono le Mer 30 Mar 2011 - 16:21, édité 2 fois

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Message  Invité Mer 30 Mar 2011 - 16:12

Résumé de la dernière séance :

"Alors que la nuit arrive à son apogée, Laevinus MARCUS se promène dans les longs couloirs de la Villa de Hebdonum.

Il semble absorbé par ses propres réflexions quand, un jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus ciel, habillé d'une tunique rouge carmin, s'approche de lui. La discussion s'engage alors entre les deux hommes. Le jeune homme se présente sous le nom de TIBERIUS... Il lui confie qu'il se pose des questions au sujet de l'un de ses cousins, THEOPHILIUS, il se doit de vérifier certaines choses en lui remettant une étrange boîte en bois... Marcus se pose des questions, il prends la boîte et réponds qu'il va essayer de savoir si cela est vrai, mais il affirme qu'il doute personnellement d'une traîtrise du Chrétien... le débat devient intense pendant de longues minutes jusqu'à que Marcus accepte de vérifier quand même cette information, il regardera la boîte pendant de longues minutes, sera tenter de l'ouvrir mais il se ravise et estime que cela doit être fait par le fils du Dracon.

A ce moment là, les autres personnes de la famille devront faire face aux pouvoirs étranges des Umbraes, et il faudra tous les talents de THEOPHILIUS et les connaissances occultes de ORION pour retirer une ombre qui s'était vicieusement installer autour du coeur du jeune FELIX, quand il avait du affronter une créature d'ombre assez puissante. En même temps que ces évènements forts singuliers se déroulaient, AULUS s'entretenait tranquillement avec le Brujah LEO REGULUS protégé par son fidèle lieutenant le Gangrel ILLIAS...

Quand en interrogeant tranquillement quelques esclaves sur la situation des maîtres des la Villa, sur les évènements passés avant l'arrivée des membres de la famille des Laevinii, TARQUINIUS apprit que des membres éminents de la famille des Valerii étaient actuellement en réunion.... Surpris par cette information, il continua à enquêter.

La Famille se réunit suite à ses agapes de début de nuit. C'est à ce moment là que MARCUS confia la discussion qu'il venait d'avoir avec un certain TIBERIUS. Après bien des discussions sur l'ouverture ou non de la Boîte, THEOPHILIUS prit enfin la décision d'ouvrir la boîte... Vers 1h00 du matin, le mariage eut lieu entre le belle et fière soeur du Dominus des Illis et le charmant Dominus des Corvii,CORVUS ANDREAS.... Curieux, sinon un peu salace, le dominus des Illis entra discrètement dans la chambre du jeune couple pour "regarder" si tout se passait bien. Et, a priori, tout se passait bien pour des jeunes mariés....

Quelques heures plus tard, tous les vampires et les humains de la Villa commencèrent à voir des choses contraires, des personnages devenant tout à coup agressif, des hommes commençaient à se battre... Il fallut bien de la concentration pour se rendre compte que tout le monde était le sujet d'un grand pouvoir de l'Aliénation, la folie que les Malkavians peuvent user. C'est à ce moment là que TARQUINIUS apprit à ses cousins "désorientés" qu'une réunion avait lieu actuellement sans la présence du représentant du Dominus des Laevinii, AULUS ; C'est lors de cette discussion que FELIX rappela que le Dominus des Corvii ne semblait pas être présent non plus à cette réunion... Tout le monde regarda alors en direction de la salle du conseil de la Maison et ils se divisèrent pour savoir si cela était une rumeur ou non.... C'est ORION et THEOPHILIUS qui se dirigèrent vers une grande porte à double battants en étain et virent deux gardes étrangement vêtus d'une côte de maille à la persane sous leur plastron de légionnaire romain...

Grâce à ses dons, ORION obligea l'un des gardes à dire la vérité. Il apprit alors, avec son cousin chrétien, que les gardes protégeaient une salle qui n'était pas une salle de conseil mais une sorte de refuge pour un vampire du nom de GREGORIUS DIMITIES. THEOPHILIUS se rappela soudain que ce nom ne lui était pas inconnu, en effet, il était le nom du frère de sang de MARCUS. A la fois effrayé et comprenant les conséquences que cela risquait d'avoir avec la présence du TRIBUN DE LA PLEBE DE ROME, MINERVA, il en informa son cousin. Cependant, les légionnaires venaient de se rendre compte que l'obtention de cette information était le fruit d'un pouvoir du donc obscur, ils se décidèrent alors à se battre et des créatures d'ombres commençaient à sortir de leur propre ombre pour affronter les deux Laevinii.... le combat devint très rude, l'arrivée des soldats des Corvii, après que AULUS est prévenu son beau frère qu'une réunion entre les Dominii des Valerii avait lieu sans sa présence, tombèrent dans une chappe d'ombre qui les rendit catatoniques sinon épouvantés par les pouvoirs des ombres.... ANDREAS regardait cela de loin, ne voulant pas combattre dans cela, il invita alors AULUS a y aller, ce que ce dernier fit... Les ombres et la folie firent alors leur office, et successivement, THEOPHILIUS fut fait prisonnier par les ombres, ORION fuyant la chappe d'ombre fut attaqué par AULUS en proie à une vision malsaine de sa propre Psyché.... Tout s'estompa tout à coup, la seule chose que virent un ORION au bord de l'inconscience et AULUS reprenant ses esprits, c'est une lumière dans les ombres, comme une lumière de bougie en train de s'éteindre. A ce moment là, les ombres se déchirèrent pour laisser place à un THEOPHILIUS nu et désemparé, il raconta alors qu'il venait de rencontrer l'esprit de SARGON (MARCUS expliquera alors que c'est le nom de l'un des trois CORONATIS, l'un des trois infants du Fondateur de son Clan)....

Un peu hébété, ils se décidèrent à entrer dans cette fameuse salle, et ils ne virent qu'une pièce de tapis ancien avec du verre brisé sur le sol (formant un dessin étrange), des grandes tentures rouges et des grands coussins à l'orientale sur le sol et enfin, une grande vasque d'ou sortait une grosse fumée noire violacée... Il n'y avait personne.... Il fallut seulement quelques instants et quelques recherches pour se rendre compte que l'invité impoli s'était dérobé par un petit passage menant aux fameux souterrains qui menaient au delà de la Côte... C'est au moment où ils essayaient de savoir ce que ce dessin de verre représentait, qu'ils virent entrer par ce même passage, une jeune femme byzantine du nom d'APHRODITE du clan des UMBRAES, accompagnée de deux gardes du corps...

Surprise de voir ses adversaires du début de la nuit, elle engagea alors la conversation avec les laevinii. Elle demanda simplement que le TRIUMVIR de Hadrianopolis reconnaisse l'autorité de son sire sur la ville de Byzance, en effet, pour elle, la ville était de toute façon imprenable. Elle eut pour cela des arguments sur le fait que Rome soutenait l'autorité du Prince de Byzance et protégeait de facto toute initiative pouvant déstabiliser le pouvoir du Sénat de Rome. Elle invita donc les Laevinii à prévenir leurs anciens que des négociations étaient possibles mais pas sur le fait de chasser le pouvoir actuellement en place dans la cité de la Corne d'Or... Après cette discussion, le fils du Dracon alla à la volière pour envoyer un pigeon auprès de son sire pour le prévenir de la proposition des Umbraes byzantins....

Le calme revint alors peu à peu et les vampires songèrent à se reposer dans leur refuge respectif...

La deuxième nuit commença plus simplement avec des discussions avec de nombreux membres de la villa, les Laevinii apprirent alors que la fille de l'empereur et son époux Comemimus avaient quitté la ville pour aller à Hadrianopolis. De nombreux serviteurs commençaient alors à préparer leur retour. C'est à ce moment là que des Laevinii se décidèrent à un peu profiter de leur présence pour visiter les lieux, ils furent surpris de découvrir que cette villa était en fait un ancien site pour les voyages des marins grecs, il y avait plusieurs anciens temples : un temple d'Apollon pillé par les gens d'Hadrianopolis, un temple d'Artémis et enfin un temple à la gloire de Thanatos (ce genre de temple est vraiment exceptionnel du fait qu'il n'existe qu'un seul temple pour Hadès dans toute la Grèce antique)... Cela éveilla alors l'attention de nos érudits qui se décidèrent à regarder de plus près ces fameux temples...

Il n'y avait plus rien à trouver dans le temple d'Apollon. Et le temple de Thanatos, sous les conseils des esclaves repoussa pour l'instant la curiosité des Laevinii, ils se concentrèrent alors sur le temple de la déesse de la Lune qui avait un schéma architectural pour le moins surprenant. Ils obtinrent la clé pour entrer dans le temple de la part des esclaves et ils commencèrent leur inspection.... Lors de cette inspection, ils se rendirent compte que la statue semblait montrer quelque chose sur les récifs un peu au large.... Ils allèrent là-bas et trouvèrent un vieux village tombés aujourd'hui en cendres avec les ruines d'un vieux phare où un vieux vampire semblait dormir tranquillement, enfin il était à priori dans un sommeil forcé.

Les Laevinii repartirent alors voir le Tribun de la Plèbe pour avoir son avis sur cette personne endormie dans les bas fonds d'un vieux phare en ruine.... Ils apprirent que cet homme se faisait appelé autrefois HAMILCAR, le père du célèbre Hannibal. Ce dernier serait un descendant de la lignée de TROILE, le Fondateur des Brujahs, les Laevinii apprirent que de nombreux Brujahs (dont peut-être le Fondateur en personne) ont été corrompus autrefois à Carthage par une secte, qui devint une religion d'Etat, le Culte de MOLOCH BAAL....

L'entretien continue encore.... (suite de la discussion à la prochaine séance avec le retour de Carolus et d'Aquila ^^)

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Message  Invité Jeu 7 Avr 2011 - 22:16

APPARTE entre deux séances

Quelques mois plus tôt...

Les pas résonnaient à travers toute la salle des colonnades. Ces dernières étaient rectangulaires et de marbre blanc, des bas relief dorés avaient été incrustés pour représenter des images de la guerre entre l'antique déesse phénicienne de la nuit et des étoiles, Astarté, et le dieu des mondes souterrains et des flammes, Moloch Baal. L'axe central du sol, une mosaïque représentant les constellations anciennes, était recouvert d'un grand tapis safran menant à un trône. Les bruits de pas s'arrêtèrent soudain devant ce grand trône de basalte où siégeait un homme vêti d'une grande robe noire de cérémonie, d'une soixantaine d'années, le teint livide et le menton recouvert d'une grande barbe blanche à la mode des anciens philosophes grecs, deux yeux noirs très sérieux se levèrent alors sur la personne qui se trouvait désormais devant lui... Il voyait un homme agenouillé avec respect, de belle stature avec une musculature ciselée, cheveux noirs aux yeux verts, portant une tunique grise qui avait été ajustée pour porter un plastron annelé et une lourde cape bleue nuit avec les insignes de son ordre, le vieil homme observa aussi pensivement la longue dague effilée qui se trouvait retenue par une sangle à la ceinture...

Une voix douce et faisant autorité sortit de la bouche du vieil homme :

"Voici donc le retour du fils prodigue, Scorpio Caecillius, Huitième fils... Alors ? Que penses tu de la décision du Fondateur ?
- Patriarche Critias, tous mes respects. Vous aviez raison, ils pourraient être des alliés solides dans le futur, même l'un d'entre eux nous a aidé à mettre nos anciens alliés en sécurité au delà du désert méridional... Mais je demande à ce qu'une enquête approfondie soit faite, notamment sur certains individus de cette familia... Objecta respectueusement Caecillius. Je crains que certains membres de cette famille ne soit encore sous l'influence des agents de Carthage... continuant d'un simple trait de voix.
- Et que recommandes tu ?
- Je recommande de les aider mais à la moindre suspicion, il nous faudra les éliminer rapidement, nous ne pouvons courir le risque d'une nouvelle guerre, voire pire..."
- "Bon, je vais envoyer quelqu'un là-bas.... De plus, j'ai reçu il y a peu une lettre de l'un de nos alliés orientaux, nous avons été informé d'une information pouvant être utile pour notre Ordre. Tout cela doit être pris en considération... Laissant planer un silence. Nous avons encore du temps..."

(...) Quelques instants plus tard, Caecillius sortait de la grande salle des colonnades par une porte à double battant. Il marchait d'un pas alerte pour sortir de la Basilique. Il huma pendant un moment l'air iodé venant de la mer environnante, les fleurs sacrées de l'île donnant en plus ce parfum que seuls les plus habitués pouvaient appréciés...

Alors qu'il descendait tranquillement les marches menant vers le port de l'île, il vit une jeune femme remonter les marches. Sa longue et sinueuse chevelure noire flottait légèrement avec le vent, elle portait une belle robe rouge carmin, les Romaines aimaient parfois en portées, mais il savait que cela ne voulait rien dire, surtout pas avec elle ; il salua alors d'une révérence la jeune femme. En relevant la tête, il pouvait voir, avec le reflet de la lune, cette peau caucasienne qui était devenue plus diaphane avec le temps, ses yeux noirs pétillaient de malice et Caecillius eut un mouvement de recul défensif.... La jeune femme souriait à cette réaction toute masculine.

" Tu es donc de retour ? souffla-t-elle avec un grand sourire.
- Je ne m'attendais pas non plus à te voir ici, je te croyais en mission actuellement. Répondit-il avec hésitation...
- Il faut bien faire ses rapports. Susurra la jeune femme. De plus, nous avons un problème, j'avais réussi à retourner une marionnette entre les mains des Cappadociens, mais celle-ci a disparu étrangement...
- Et qu'as-tu fait du corps de la pauvre jeune femme ? coupait-il.
- Mais tu deviens curieux Huitième fils ! Ne t'inquiètes pas, je l'ai mise dans un endroit où elle ne posera plus de problème pour quelques siècles. Elle aura le temps de réfléchir à son hubris...Répondit-elle assez froidement.
- Tu es toujours la même ! (regardant le port) Bon, je vais devoir te laisser, mon bateau pour Cyrènes est en train d'arriver..."

Il la salua rapidement et descendit rapidement les marches. La jeune femme regarda pensivement Caecillius et elle alla dans l'autre direction.

Il ne cessait de penser à cette jeune grecque, sa soeur, que l'on appelait "la Douzième". Il savait que de tous les membres de l'ordre, elle était la seule femme qui avait reçue le privilège d'être étreinte par le Fondateur. Pourtant, il savait qu'elle était dans la situation la plus inconfortable de l'Ordre, elle devait protéger son Humanité dans un endroit où ce mot n'avait même plus de raison d'exister...

Il arriva au niveau des quais, les gardes semblaient surveiller avec attention le rivage. Il est vrai que la nuit, paradoxalement, était le meilleur moment pour attaquer le bastion du Fondateur. La survie du Clan dépendait de ce petit morceau de pierre au milieu des récifs, au milieu de la Mare Nostrum des Romains. Ses anciennes pulsions colériques s'emparèrent de lui un moment, il se concentra un instant pour chasser toute violence de son coeur et il vit un des marins qui lui faisait signe... Il montait sur le pont du bateau de pêcheurs qui allaient le mener à Cyrènes.

Quelques jours passèrent.

(...) Arrivé dans cette ville si touchée par la dernière guerre civile, Caecillius avait faim et cherchait une bonne auberge pour pouvoir se substanter le plus discrètement possible. Il trouva une petite auberge un peu à l'écart des quais du port et pénétra à l'intérieur. Après deux heures de tranquillité, de joie toute humaine, il sortit de l'auberge sous les remerciements de l'aubergiste (une pièce d'or ouvrait toutes les portes !) et se dirigea vers une petite église qu'il connaissait bien... Arrivé devant une des portes secondaires, il ressentit une étrange présence à l'intérieur. Sur ses gardes, il sortit sa lame de son fourreau et entra avec attention quand il vit un homme de taille moyenne, sourire étrange aux lèvres, adossé au mur latéral de la porte, lever les yeux dans sa direction. Les deux hommes se sourirent mais Caecillius ne semblait guère apprécié cette présence inopportune...

Cet homme avait des cheveux noirs de jaie, tombant négligemment sur ses épaules, ses pupilles avaient cette particularité de ressembler à deux améthystes sur un visage albâtre. Il portait une tunique noire qui couvrait son corps lacéré de ses anciennes activités, mince avec une musculature très sec, on pouvait voir quand il se déplaçait un collier argenté avec un médaillon représentant une couronne dorée retenant dans des anneaux des symboles de "Déméter Despina", "Hermès psychopompe" et "Hadès Ploutôn" ; sur son flanc, une petite épée orientale était présente ; cet ensemble était recouvert par une lourde cape de laine blanche. Caecillius eut froid dans le dos à voir cette personne. Il se rapprocha alors de lui avec un sourire maîtrisé.

" Cela faisait longtemps Maître ! Se présenta Caecillius en faisant une révérence.
- Je ne suis plus ton Mentor depuis des années.... Cesses de m'appeler ainsi, toujours aussi rigoureux dans le respect des usages à ce que je vois. Enfin bon ! Que me vaut l'honneur de voir ici un Cornelius ? Si loin du sud de l'Afrique ?
- Disons que j'ai reçu une nouvelle mission. Répondit simplement Caecillius un peu gêné. Mais vous, vous êtes loin du puits d'Ercyies ? Demanda-t-il tout à coup...
- En effet, certains derniers évènements ne me plaisant pas, j'ai décidé de quitter la vigie pour quelques mois ! Raison de ma présence en Afrique d'ailleurs, mais cela ne te regarde pas que je sache, le puits ne va pas disparaître en quelques mois.... Répondit laconiquement l'interlocuteur. De toute façon, j'ai mon vieil ami qui est resté là-bas...
- Excusez mon impertinence Seigneur Thanatos !"

(...) Les deux hommes s'observèrent un instant et, sans un mot, allèrent dans deux endroits opposés de la petite église. Caecillius leva juste la tête pour voir son ancien mentor en train de desceller une pierre. Après quelques instants de réflexion, il se demandait s'il n'était pas temps qu'une nouvelle génération reprenne la relève. Il repensait aux paroles du Patriarche qui lui avait appris que de nombreux anciens étaient en train de tomber lentement en torpeur et quittait le monde de la nuit pour des sommeils de plusieurs siècles. Ses yeux se fermèrent lentement quand les premiers rayons d'Apollon apprenaient aux hommes que l'Aube se levait....






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